Prochaine destination, le village balnéaire de Canoa Quebrada dans l’état du Ceara. Nous avons décidé d’éviter Jericoacoara (il nous aurait fallu pour l’atteindre prendre un 4×4, laisser Ulysse (ce qui engendre forcément des frais supplémentaires : parking, hébergement…) et nous joindre à nouveau à un groupe…) et Fortaleza (nous évitons les grosses villes autant que possible…). Sept cents kilomètres de route nous attendent ce qui, surtout au Brésil, n’est pas une mince affaire !!
Nous traversons l’état du Piaui, aride et pauvre ; et découvrons le sertão brésilien (arrière-pays du nordeste). La qualité des routes est très variable d’un état à l’autre, les villages nombreux et disséminés, et la vigilance sans cesse nécessaire pour ne pas renverser un chien ou un enfant, éviter les trous au milieu de la chaussée…
Sur le chemin, nous décidons de nous arrêter au Parc naturel de Ubajara qui semble proposer de belles balades en forêt et la visite d’une grotte. Une petite pause rafraîchissante à 850m d’altitude après la chaleur du sertão. Finalement nous apprécierons la fraîcheur et ferons une balade guidée vers une chute impressionnante mais ne visiterons pas la grotte qui nécessite selon les guides une randonnée de 6 ou 7h.
En arrivant à proximité de Canoa Quebrada, la route est bordée d’immenses fazendas d’anacardiers (les arbres à noix de cajou). On achète pour une bouchée de pain fruits frais et noix sèches. Les fruits sont extrêmement juteux et on en tire, en les pressant à la main, un jus rafraîchissant. La chair est par contre fade et peu agréable.