Découverte de l’Amazonie à bord d’un bateau naviguant sur le Rio Negro. Superbe!!!!
Excursion inoubliable avec Miguel et LoPeix.
Lien vers le site internet de Lopeix. Excursion Rio Negro
Julie désirait visiter Manaus et découvrir le fleuve Rio Negro et l’Amazonie. Bonne idée !!!
Nous pensions faire un séjour dans un lodge avec quelques excursions mais l’idée d’une croisière sur un petit bateau nous a finalement séduits. Nous réservons alors un séjour de 5 jours et 4 nuits à bord de Lo Peix. Miguel, le propriétaire, aquariophile, a quitté Barcelone 10 ans auparavant et parcouru en famille les nombreuses rivières d’Amazonie sur son bateau pour étudier les poissons dans leur écosystème. Maintenant installé à Manaus, il organise des excursions sur plusieurs jours sur le Rio Negro.
Lundi 22 juin
A Sao Paulo, une fois Ulysse entreposé dans un parking surveillé à proximité de l’aéroport, nous embarquons pour un vol de 4h vers Manaus. Les enfants sont heureux de prendre l’avion, de profiter des écrans individuels pour regarder dessins animés et jeux en quantité. Jamais un vol n’aura été aussi rapide !!
Pris en charge dès l’aéroport par la femme de Miguel, nous nous dirigeons vers le port où nous attend Miguel qui nous fait embarquer sur notre camping boat. Superbe ! Tout en bois, digne des bateaux des explorateurs, des chercheurs d’or. A l’étage, Julie partage une grande chambre avec les enfants alors que nous avons une petite chambre à lits superposés.
Nous partagerons cette exploration avec Bernd et Katerin, un couple de Berlin, et deux biologistes spécialisés sur la théorie de l ‘évolution venant d’Ecosse et des USA.
L’équipage est constitué d’un pilote mécanicien, d’une cuisinière et de Miguel.
Un bon déjeuner à base de poissons aux épices délicats, de riz et de fruits juteux prédit une semaine très agréable sur tous les plans. Ce repas permet de faire de premiers échanges avec les différents protagonistes et de connaître les grandes lignes de notre expédition.
Nous mettons le cap vers l’amont du Rio Negro en direction du Parc National Anavilhanas.
Le tremblement du bateau, le bruit de l’eau repoussée par l’étrave, la végétation des rives du fleuve animent notre voyage.
Nous avons du mal à imaginer que nous voguons sur un fleuve au beau milieu de l’Amazonie !!!
Nous scrutons la surface de l’eau à la recherche du dos rose d’un dauphin normalement très présent dans ces eaux sombres, mais sans succès.
Pour notre première escale, nous accostons à la cime d’un arbre, englouti par les eaux profondes de la saison humide. La différence de niveau entre la saison sèche et la saison humide est comprise entre 4 et 12 m suivant les années !!!!
Nous embarquons sur l’annexe du bateau et rejoignons une maison sur pilotis, endroit idéal pour se rafraîchir dans cette eau sombre et rouge du Rio Negro. Quelle joie de se jeter dans une eau à 26 – 28° !!! Après quelques appréhensions de se retrouver nez à nez avec des piranhas, les enfants se donnent à cœur joie en sautant et en jouant.
De retour au bateau, nous continuons nos découvertes culinaires à base de poulet cette fois.
Naoki exténué par cette première journée s’endort…. sous la table de la salle à manger.
Après le dîner, une exploration de la vie nocturne est organisée. A bord de l’annexe, Miguel nous emmène dans les méandres d’un affluent du fleuve. La végétation se densifie, les flancs de notre embarcation sont caressés par les feuillages. Hormis le faisceau lumineux de la torche de Miguel à la recherche d’une faune dissimulée dans les arbres, seule la lune et son reflet dans les eaux tranquilles illuminent ce paysage sauvage. A l’arrêt du moteur de l’annexe, les sons de la forêt se dévoilent enfin. Les grenouilles sont les principaux acteurs de cette scène nocturne. Métalliques ou gras, leurs champs donnent vie à cette forêt. Sabah et Manao suivent rapidement Naoki dans le monde enchanté des rêves.
De retour sur le bateau, nous profitons pleinement de nos couchettes au son des grenouilles installées dans les cimes des arbres dépassant des eaux sombres.
Mardi 23 juin :
Se réveiller à l’aube, poser son regard sur l’eau depuis sa couchette, entendre les quelques bateaux se rendant à Manaus, voilà les plaisirs d’un réveil sur le fleuve.
Le son de la cloche nous invite à descendre prendre le petit déjeuner : jambon, fromage, banane cuite, melon, et gâteau préparé la veille à bord… Mmmhhh !!!
Nos papilles arrivées à saturation, nous nous préparons à descendre à terre et observer la forêt environnante.
Empruntant un sentier taillé à la machette, Miguel nous explique les différentes essences végétales rencontrées. Nous maintenons un silence de plomb pour écouter les sons étranges de la forêt : singes, perroquets…. Nous observons un arbre portant les stigmates de griffes d’un jaguar !!
Doucement la forêt s’assombrit et les premières gouttes tombent du ciel annonçant un véritable déluge. Pas préparés pour une pluie tropicale, nous nous retrouvons à marcher trempés jusqu’au fond de la culotte. Nous sommes bien en Amazonie dans un forêt humide!!
Nous retournons au navire heureux de pouvoir nous sécher.
Nous remontons ensuite le Rio Negro vers l’ouest et naviguons dans des bras plus étroits du fleuve. Dans cette végétation dense et luxuriante, les cris assourdissants des singes hurleurs venant de la cime de arbres rendent la scène digne d’un film d’horreur. J’imagine les pensées effrayantes des premiers explorateurs de la région…
Nous approchons d’une famille de petits singes curieux et gourmands de bananes. Les enfants sont aux anges !! Mais attention à leurs dents pointues !!!
Nous rejoignons par un labyrinthe de bras d’eau une étendue calme qui se veut être un lac en saison sèche mais qui, à cette saison, se retrouve reliée au fleuve. Le paysage est de toute beauté.
Avec Bernd, nous décidons de faire un tour en canoë même si Miguel nous avertit des dangers potentiels de la zone et en particulier de la présence de caïmans pouvant atteindre 5m !!! Nous partons quand même à la découverte des environs à la recherche de singes. Nous rentrerons bredouille enfin presque, seul un dauphin rose a eu la gentillesse de nous présenter par 2 fois son dos avant de disparaître.
De retour au bateau, nous partons avec l’annexe explorer les environs. Au menu : un paresseux fidèle à son nom, blotti à la cime d’un arbre; des singes hurleurs, un pélican, des aigles. La saison n’est pas propice à l’observation de la faune. En effet, les grands espaces submergés par les eaux ont repoussé les animaux dans des zones plus agréables, plus sèches.
En rentrant, nous passons au milieu d’un hôtel dont l’âge d’or date d’une décennie. A cette période de grandes personnalités séjournèrent ici pour découvrir la magie de l’Amazonie. Mais les conditions difficiles de cette région et le manque d’entretien ont accéléré le phénomène de vieillissement de l’établissement. Impossible aujourd’hui d’imaginer ce passé luxueux…
Les conditions sont excellentes pour observer les couchers de soleil sur le fleuve. A 18h30, la nuit a pris place. Les grenouilles prennent possession des lieux dans un vacarme assourdissant. Une nouvelle sortie en annexe permet de prendre la mesure de cette vie nocturne. Dans le monde aquatique, les caïmans sont de sortie. Leurs yeux scintillent sous le faisceau de lumière de la torche de Miguel et nous permet de nous approcher très prêt. Mais seul les petits de un an se laissent approcher. Miguel, d’un geste vif et assuré, attrape un petit et nous le présente pour l’observer. Nous sommes ébahis par sa beauté, sa texture lisse et solide. Le côté préhistorique est révélé par la physionomie de sa tête. Incroyable!!
Avant de se coucher, nous observons un ciel étoilé de toute beauté.
Mercredi 24 juin :
Les enfants sont excités au réveil car ce matin nous partons à la pêche au piranhas puis allons à la rencontre de dauphins roses dans leur milieu naturel !!!!
A bord de l’annexe, nous retraversons des voies navigables utilisables uniquement en saison humide à travers la végétation. Nous observons des singes hurleurs camouflés dans la cime des plus grands arbres… Puis nous stoppons le bateau dans un sous bois où les eaux sont noires. C’est le milieu privilégié pour les pêcher. Avec des bouts de viande à l’hameçon, nous tentons notre chance. Miguel, avec son expérience, est le premier à sortir un piranha noir des eaux troubles. Nous reprenons espoir de faire de même. Manao, encore lui notre meilleur pêcheur, a le bonheur de pêcher un piranha à ventre rouge. Je lui ôte l’hameçon en faisant attention de ne pas y laisser un doigt.
Nous pensions que la pêche serait plus aisée mais la saison humide n’est pas la plus propice. A la saison sèche, le niveau de l’eau plus bas et donc la surface plus réduite concentre plus les zones de pêche et donc un meilleur résultat. Il faudra revenir en novembre….
Cette fois nous rejoignons une maison sur pilotis à quelques encablures spécialisée dans l’observation des dauphins roses. Il en existe plusieurs en Amazonie et la réglementation est assez stricte pour ne pas trop troubler ces mammifères : pas plus de 8 personnes en même temps, une durée limitée à 20 minutes et pas plus de 10 groupes par jour.
Nous accédons par une plateforme immergée de 60 cm. Les dauphins sont au rendez vous. Quatre à 5 membres d’une même famille nagent autour de nous, plus intéressés par les poissons distribués que par nous. Mais qu’importe, la magie opère immédiatement. Manao vit l’un de ses rêves les plus fous. Sabah impressionnée, nous sollicite pour l’accompagner mais trouve la force de les caresser. Naoki est moins téméraire que d’habitude mais il arrive lui aussi à éprouver de la fierté à sentir cette peau douce mais molle. Nous aussi sommes subjugués par ces animaux aquatiques. L’eau trouble les camoufle et la surprise est d’autant plus grande lorsque l’un d’entre eux nous frôle !!! Habitués à vivre dans une eau trouble, les dauphins roses sont presque aveugles et leurs mouvements maladroits sont plutôt surprenants. Le temps passe vite mais cette rencontre reste inoubliable. Difficile de sortir de l’eau!!
Le début d’après midi ensoleillé est dédié à un repos bien mérité avec de belles images dans les esprits. Seuls Miguel et son second réparent une pièce cassée de la direction du bateau.
Mais tout rentre dans l’ordre et nous reprenons notre navigation à travers les îles du Parc national Anavilhanas pour rejoindre un autre mouillage protégé. A cet endroit, le Rio Negro est large de 10 kms et cet archipel est l’un des plus grands au monde. En fin d’après midi nous allons découvrir une communauté indienne implantée sur l’une des îles.
Miguel nous présente les parcelles de forêt cultivées ou pousse le manioc qui est la base de la nourriture amérindienne et accompagne parfaitement les poissons ou la viande suivant la volonté de la nature. Sur ces parcelles, les arbres sont abattus et les végétaux brûlés pour baisser le pH du sol et le rendre plus fertile. L’épaisseur de terre fertile est minime et il est nécessaire de changer de parcelle tous les 3-4 ans. La nature reprend alors très rapidement le dessus et en quelques années plus aucune trace de cette agriculture.
Miguel nous explique ensuite dans la case à manioc le processus de fabrication de la farine : succession de lavages pour évacuer le cyanure contenu dans ce tubercule, passage par le tapioca avant de sécher et de devenir une farine pouvant être conservée longtemps.
Puis nous déambulons à travers le village où maisons en bois et en béton se côtoient. Les habitants ne travaillent pas. Il existe un marché artisanal pour les quelques touristes passant par là. En réalité, l’état brésilien vers des aides aux familles des communautés ayant fait leur demande auprès des autorités. Les communautés les plus proches de Manaus et d’autres grandes villes profitent de cette aide. Pour les plus lointaines, le transport et le logement nécessaires au voyage pour faire les démarches coûteraient tellement chers que les Amérindiens ne les font jamais.
La sortie nocturne est de mise et une nouvelle observation des caïmans est proposée. Cette fois nous avons la chance d’observer les deux types de caïmans nageant dans les eaux rouges du fleuve : le caïman brun et le noir, plus agressif. Sabah et Naoki épuisés de la journée n’ont pas eu la chance de les observer de près…
Jeudi 25 juin :
Nous remontons à nouveau le fleuve avec notre maison flottante pour jeter l’ancre, ou plutôt nous accrocher à la cime d’un arbre dépassant de la rivière. Après quelques sauts depuis le haut du bateau, nous traversons la jungle couverte d’une grande hauteur d’eau (8m) et observons les orchidées et les bromelias poussant sur les troncs, et toutes les autres essences végétales invasives.
Nous nous arrêtons de temps en temps pour écouter les sons de la forêt.
Pour ceux désirant observer des animaux, l’Amazonie, en tout cas dans cette région, n’est pas la meilleure destination. Cet endroit permet de s’imprégner de l’esprit de la forêt mais celle ci est tellement grande que la probabilité de voir des jaguars, sangliers, cerfs… est faible.
Nous accostons sur la plage d’un village abritant une large communauté de natifs.
Le hasard fait que de nombreux représentants des communautés voisines se rassemblent aujourd’hui pour discuter de leur situation actuelle et des évolutions possibles. Certains chefs portent de belles parures de plumes mais tous sont couverts de vêtements occidentaux. J’ai même la chance de « discuter » en tête à tête avec l’un d’entre eux. En fait, vu mon niveau de portugais cela ressemblait plus à un monologue indien. Mais j’ai quand même compris son désir de s’ouvrir au tourisme, d’avoir de petites infrastructures pour les accueillir. Je sentais bien qu’il attendait beaucoup de cette réunion, en particulier en terme d’organisation.
Il semble que le développement du tourisme est la solution trouvée par les communautés pour vivre ou survivre sur leur territoire. Mais ils doivent trouver le juste équilibre entre la tradition et la modernité. A ce jour, l’écotourisme se développe vite : un tourisme soucieux de l’environnement, de la protection des cultures et des valeurs des communautés mais pas un tourisme de masse associé à la destruction et à la pollution. Il existe également un tourisme de pêche très lucratif. L’abondance, la diversité et la taille des poissons attirent de riches pêcheurs prêt à débourser jusqu’à 6000 euros pour une semaine !!!!
Ensuite nous découvrons une toute nouvelle installation scolaire ouvrant dans quelques jours comprenant : une école primaire, une bibliothèque, une salle de musique, d’informatique, des salles de classes pour les adolescents et pour les adultes, même un internat pour les élèves vivant dans des communautés éloignées.
L’accent est mis sur la protection de l’environnement, des ressources naturelles fragiles… On essaie de corriger les dérives, les excès apportés par la colonisation… Revers de la médaille, ce très beau complexe est sponsorisé par Samsung et Coca Cola… Chaque enfant aura une tablette et une connexion internet. Aide nécessaire à l’intégration ou création de nouveaux besoins apportant les dérives associées?
Nous repartons avec une sensation partagée. Les communautés se retrouvent face à des choix difficiles, face à des écueils à éviter pour maintenir leur culture dans une société de consommation et de communication débridée.
Cette fois nous suivons le courant de fleuve et rejoignons le bateau pour un bon déjeuner. Les enfants se sont pris d’amitié pour Shirley, la cuisinière. Ils échangent leur connaissance en langue française et portugaise… Nous entamons notre retour vers Manaus et effectuons une nouvelle escale à proximité d’un belvédère propice à la baignade et à la pratique du canoë. D’ailleurs Naoki nous fera une véritable démonstration. Il part seul comprenant incroyablement bien la technique de navigation et sans appréhension. Il rejoint même le bateau seul !!!
Nous mangeons quelques grillades à la lumière des bougies sur le ponton surplombant le fleuve. Nous utilisons les restes de viandes pour appâter les poissons chats attirés par la lumière des lampes. Ces derniers sont petits mais leurs congénères peuvent atteindre plus de 2m !!!
Nous profitons pour la dernière fois du ciel étoilé d’Amazonie.
Vendredi 26 juin
Réveil avec le soleil à 6h30 car ce matin nous prenons le petit déjeuner dans la forêt pour y écouter les bruits de la faune toujours plus intenses au réveil.
Nous marchons donc à travers la forêt sur un sentier balisé, observant cette végétation luxuriante et les traces des animaux s’y abritant.
Enfin nous rejoignons un lieu aménagé par Miguel comprenant un abri permettant d’y accrocher quelques hamacs, une table de pique nique et un barbecue. Nous apprécions beaucoup cette atmosphère paisible pour déguster un bon petit déjeuner en écoutant Miguel nous raconter des légendes de la forêt.
Sur le chemin du retour, nous découvrons un arbre dont la sève s’enflamme permettant de faire des torches, mais aussi des fourmis géantes… Il existe tant de mystères à découvrir!!
Nous remontons à bord et rejoignons une communauté vivant à deux heures de navigation de Manaus. Cette communauté a décidé de quitter la profondeur de la forêt pour vivre ici en préservant ses coutumes et désireuse de les faire partager au plus grand nombre. Tout d’abord mal à l’aise face à cette situation caricaturalement touristique, nous nous rendons vite compte de la sincérité de ces hommes et de ces femmes heureux de nous montrer leurs coutumes. Nous sommes accueillis par le chef de la communauté, homme jeune athlétique, un cache sexe en tissu et des feuillages couvrant ses fesses. Il porte une belle couronne de plumes de perroquets bleus, des colliers d’os et son visage, ses bras et ses jambes sont maquillés. Quelques femmes aux seins nus, et d’autres hommes de tous âges patientent dans le fond de cette salle de cérémonie. Il nous accueille humblement, nous remercie de venir à leur rencontre. S’ensuit une succession de danses traditionnelles ayant chacune une signification dans la vie de la communauté (passage à l’âge adulte, mariage…). Seuls les hommes jouent des instruments traditionnels et invitent les femmes à prendre le pas dans la danse. Les sons sont joyeux et le rythme soutenu. Miguel nous traduit en anglais chacune des explications fournies par le chef et nous annonce avant la dernière danse que les hommes et les femmes de la tribu vont nous inviter à danser et que naturellement leur refuser cette dernière est une offense !!! Nous voici donc battant la danse à leur rythme et dans une ambiance très détendue et chaleureuse.
Le chef nous invite à regarder l’artisanat réalisé par les membres de la communauté. En plus de la participation financière pour partager ces moments (Miguel a géré en direct), la vente de l’artisanat est une belle source de revenus pour la communauté. Bernd a eu la chance de déguster un gros ver blanc de bois vivant que lui a offert le chef. Heureusement pour moi, j’étais occupé à acheter quelques bracelets… Nous goûtons quand même quelques fourmis grillées…
Au moment du départ, je joue avec deux enfants qui se prennent en photo avec mon appareil. Franche partie de rigolade.
Très belle rencontre !!!
Toute bonne chose a une fin. Nous reprenons le sens du courant vers Manaus et apprécions notre dernier repas à bord, la gentillesse de Bernd et Katerine et la bienveillance de l’équipage.
Nous garderons de très bons souvenirs de cette aventure en Amazonie et surtout cela nous donne de nouvelles idées d’exploration dans cette région du monde riche et secrète.