La ville basse populaire et délabrée où se situe le port est reliée à la ville haute et son quartier historique par un ascenseur Art déco, l’Elevador Lacerda.

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Le Pelourinho, quartier historique, est vivant et touristique. S’y succèdent églises et maisons colorées aux façades plus ou moins entretenues cachant la misère des arrière-cours.

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L’école de cuisine SENAC propose un splendide buffet de spécialités bahianaises et brésiliennes, fusion réussie des influences portugaise, amérindienne et africaine. Moqueca (plat de poisson, de viande au lait de coco), acarajé (beignet de haricot frit dans l’huile de dendê (palme)), vatapa (pate d’arachide au lait de coco), feijoada du Minas Gerais (ragoût aux haricots noirs), farofa (farine de manioc frite et assaisonnée accompagnant les plats de viande), carne de sol du sertão (viande séchée)…

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Les enfants sont fascinés par l’effigie de Mickaël Jackson qui orne une maison sur la place où a été tourné le clip mondialement célèbre de « They don’t care about us » avec le groupe de percussions local Olodum. Nous assistons d’ailleurs à une batucada endiablée qui laisse imaginer la folie du carnaval.

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A notre retour dans la ville basse, nous retrouvons la carrosserie d’Ulysse recouverte d’inscriptions au stylo. A priori les commerçants à côté desquels nous étions stationnés ont dû penser que nous cachions leur devanture…

Le quartier de Barra, où nous trouvons facilement un bivouac dans une rue calme, est agréable, moderne et moins misérable que les quartiers anciens. On se croirait dans un autre monde. La plage de Barra est jolie, le bord de mer bien aménagé et piétonnier, la promenade entre le phare et le Morro do Cristo apaisante après les sollicitations permanentes du centre historique.

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Nous terminons notre découverte de Salvador par le quartier excentré de Bonfim dont l’église Nosso Senhor do Bonfim attire pèlerins et touristes. Les fitas (rubans porte-bonheur colorés), souvenirs de l’église sur la grille de laquelle ils sont noués en signe de prière au Senhor de Bonfim aux pouvoirs de guérison miraculeux, sont devenus un symbole de la ville. Dans la Sala dos Milagres (la salle des miracles), les croyants déposent des photographies, des lettres, des ex-voto pour demander ou remercier de guérisons miraculeuses.

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Les plus: L’héritage vivant de la culture afro-brésilienne que l’on ne retrouve dans aucun autre Etat et de façon anecdotique dans les autres villes: candomblé (religion syncrétique mêlant catholicisme, rites indigènes et croyances africaines) et orixas (divinités), gastronomie métissée, capoeira, batucada.

Mauvais côtés :
-L’impression permanente de se faire « arnaquer » : capoeiristes, percussionnistes, Bahianaises en costumes demandent systématiquement quelques reals en échange d’une photo ou d’un simple coup d’oeil d’ailleurs. Et c’est sans parler des vendeurs ambulants qui vous sollicitent en vous proposant un ruban en cadeau et qui finissent par vous réclamer avec insistance une somme importante d’argent pour la moindre babiole.
-La misère omniprésente dans les quartiers anciens

Nous traversons en bac la Baia de Todos Os Santos et gagnons l’Ilha Itaparica pour un dernier bivouac en bord de mer avec Salvador en toile de fond. Ca y est, nous quittons définitivement les plages brésiliennes pour pénétrer dans les terres en direction de la Chapada Diamantina.

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