De retour en Colombie, une fois les démarches douanières effectuées non sans difficutés, nous nous installons pour quelques jours d’acclimatation et de rangement sur le site de la Reserva Natural Anahuac dans le Parc naturel Farallones. Le gérant, César, rencontré rapidement à Cali fin mai nous y avait alors convié. Nous ne regrettons pas notre incursion dans le fond de la vallée du rio Pance.
Nous y arrivons un dimanche, journée de forte affluence des habitants de Cali qui viennent y profiter des piscines naturelles du rio. Sur la route, nous servons de moteur à quelques cyclistes qui s’accrochent à l’arrière d’Ulysse à l’aide de filin ou à main nue pour remonter les 7kms de route !!!
Mais nous retrouvons rapidement le calme du bivouac avec une vue impressionnante sur les crêtes culminant à plus de 4000m d’altitude. Les enfants sont heureux de monter leur nouvelle tente pour les nuits à venir. Nous en profitons pour ranger de fond en comble Ulysse.

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César nous propose de dormir dans sa cabane située à 30 mn de marche, isolée dans la forêt. Nous acceptons, avides comme toujours de nouvelles expériences. Nous nous laissons guider par notre hôte avec notre matériel de camping sur le dos.
Nous découvrons avec bonheur une cabane rudimentaire au milieu d’un environnement sauvage. César nous donne quelques instructions, nous fait découvrir les multiples fruits dont recèle le terrain alentour ainsi que le torrent qui coule en contrebas et nous abandonne au milieu de la forêt.

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Nous déjeunons de bananes vertes frites et d’un jus frais de lulo (fruit orange recouvert de poils urticants mais recelant une chair verte au goût de kiwi).
Nous pataugeons dans les eaux froides du torrent tout proche et observons des nuées de papillons multicolores.
Le diner se déroule à la lueur d’une bougie et des lampes frontales.
Manao et Sabah ont décidé de dormir sous la tente tandis que Naoki a choisi le lit de la cabane. Pour les parents, ce sera hamac.
Nous nous endormons au milieu du vacarme apaisant des insectes et de l’orage qui gronde.

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Le lendemain nous effectuons une petite randonnée de deux heures vers un refuge dominant la vallée, situé à 2100m d’altitude.
Nous rentrons en fin d’après midi à la réserve et quittons César le lendemain avec regret. Il espérait que nous resterions plus longtemps mais nous devons reprendre la route. Encore une rencontre improbable. Nous sommes toujours aussi surpris par la générosité dont font preuve à notre égard de parfaits inconnus. Quel sens de l’hospitalité!! Encore une belle leçon de vie!!

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