u 30 novembre au 3 décembre 2014
Au départ d’El Chalten, François effectue un trajet «  record » en VTT de 90 kms en 2h15 soit 40 km/h de moyenne !!! Ok un vent de 20 à 30 nœuds dans le dos, ça aide….
El Calafate est une ville très touristique (départ d’excursions vers le glacier du Perito Moreno mais aussi El Chalten et le Fitz Roy, le parc du Torres del Paine…) mais charmante.
Dès notre arrivée, les conditions climatiques s’aggravant, nous décidons de partir dès le soir même vers l’entrée du Parc des Glaciers et bivouaquons sur le bord de la route, Joëlle et Thierry installent leur tente et Quentin dans le camping car. Le lendemain sous un ciel triste alternant éclaircies et averses, les glaciers apparaissent sous un bel arc en ciel.

Glacier 1

Une fois le camping car stationné, nous empruntons de longues passerelles qui nous permettent de frôler ce géant de 5km de large et de 60m de haut !!! Ce glacier a la particularité d’avancer sans cesse et de nombreux seraques se décrochent régulièrement dans un fracas sourd et créant des vagues impressionnantes.

glacier 2

Malheureusement, les conditions climatiques se dégradent : vent et pluie assombrisse le ciel, les nuages descendent caresser le glacier. Notre vision est donc limitée et notre appréciation du géant rabotée.

Le retour entre les glaciers et El Calafate s’opère sur un relais en vélo débuté par François et achevé par Thierry. (déjà nostalgique de leur début de voyage.)
De retour à El Calafate, nous profitons des douches du camping du centre ville dans lequel Joëlle, Thierry et Quentin se sont installés. Nous garons le camping car sur la rue adjacente pour capter le wifi !!!
Avant de quitter la ville en direction du Chili et de Puerto Natales, nous devons remplir nos bouteilles de gaz presque vides. Nous trouvons la seule entreprise locale qui par chance possède une bouteille identique à celle que nous possédons et ayant la valve cassée. Mais quelle mauvaise idée de vouloir discuter du prix!!!Le vendeur, si gentil, se braque littéralement et nous demande de quitter les lieux immédiatement. Il s’enfonce dans un mutisme extrême, exprimant sa colère que par un regard d’une noirceur rarement observée. Cela me servira de leçon !! Après une série d’excuses et une longue discussion dans un espagnol très mince, il accepte enfin de nous vendre la bouteille et de remplir la seconde.

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