10h ROISSY aucune réservation au nom de Vallon – Lagrange. Vérification chez Air Italia qui nous achemine entre Paris et Rome : Rien. Aucun comptoir Aerolineas Argentinas et aucune réponse téléphonique sur leur centre d’appel. Trouvons une adresse à Paris à côté du Louvre. Heureusement mon père nous accompagne dans notre première galère. 12h : A l’adresse convenue, bureaux vides et en cours de travaux. Le voisinage nous indique la faillite et la fermeture du bureau parisien de Aerolineas Argentinas. LA GALERE !!!! 12h10 : Nous décidons le joker un appel à un ami : Céline, avec l’espagnol en langue maternelle. Elle contacte directement Aerolineas Argentinas à Buenos Aires. Résultat des courses, nous sommes bien enregistrés mais J’AI inversé les prénoms et les noms. Il était impossible de nous retrouver sous le nom Vallon—Lagrange… 13h30 : Retour à Roissy pour essayer d’embarquer malgré tout pour Rome. Le vol Rome – Buenos Aires est planifié à 21h. Alitalia nous trouve des places avec un décollage à 15h30 (sans surcout et après accord de la douane concernant l’inversion des noms et des prénoms). Ouf cela devrait passer pour le vol suivant !! 14h : Enregitrement. Nouveau malheur. Seul un bagage de 23kg max est admis par personne. Nous avons 9 bagages et le plus gros pèse 32kg !!! Résultat : 500 euros de surtaxe. Heureusement, l’hotesse est tolérante et patiente : nous ouvrons nos bagages pour mieux répartir la charge (imaginez la tête des personnes patientant derrière nous…) et elle nous conseille de passer les bagages des enfants en bagages cabines. Nos 120kg de bagage, bien répartis et une indulgence sur une surcharge de la grosse valise et du sac porteur comme accessoire d’enfant, nous embarquons enfin pour Rome SANS surtaxe !!!!
Vol pour Rome bien reposant après ce début mouvementé.
Point positif, courte attente de 2h à Rome avant de repartir pour Buenos Aires.
6h30 : Arrivée sous la pluie et début d’orage à Buenos Aires.
Initialement nous avons 45mns entre nos 2 vols. Nous courons dans les couloirs pour passer la douane, changer d’aérogare et embarquer.
7h : nouveau rebondissement : l’avion nécessaire pour le dernier trajet a été foudroyé au sol et nécessite une révision. L’air ambiant électrique dû aux éclairs cloue l’ensemble des avions au sol pour au moins 3h… 7h30 : on nous propose de prendre un autre vol pour Mendoza via Cordoba prévu initialement à 10h. La compagnie appelle successivement l’ensemble des passagers sauf nous. 11h : Au moment d’embarquer, il ne reste que des places disséminées : Manao se retrouve seul et moi surclassé.
13h : A Cordoba, cette fois nous sommes réellement en surbooking : pas de place. 5H d’attente pour le prochain vol. Nous patientons en donnant les premiers cours des enfants et en dévorant notre repas de compensation pour le désagrément.
18h. Nous arrivons enfin à Mendoza où nous retrouvons l’ensemble de nos bagages arrivés sans encombre par le vol précédent. Un tour de taxi nous achemine vers notre vaisseau bien gardé dans le centre ville. Le proprio nous conseille de rester ici pour la nuit et d’éviter ainsi la route nocturne.
J6: 03 oct: Lucca à Firenze (Florence)
Notre parking s’est avéré accueillir les visiteurs du cimetière adjacent et étant dimanche les « pèlerins » se lèvent tôt… Mais cela nous donne l’idée d’y déambuler et de découvrir de nombreuses statues et autres accessoires mortuaires.
Nous empruntons l’autoroute jusqu’à Florence et nous trouverons un beau belvédère au nord de la ville pour déjeuner. Nous redescendons ensuite pour nous imprégner de la ville. Nous nous dirigeons vers l’un des lieux les plus connus: la cathédrale Santa Maria del Fiore ou El Duomo et sa célèbre coupole réalisé par Brunelleschi. La foule est importante mais nous sommes ébahis devant cette architecture. Cet ensemble constitué de la cathédrale, du baptistère San Giovanni et du campanile de Giotto est réalisé en marbre blanc, vert et rouge. La façade de la cathédrale est riche mais pour nous sommes surtout impressionnés par la fresque représentant Le Jugement Dernier qui couvre la face inférieure de la coupole!
Nous observons sur le baptistère la ‘Porte du Paradis’ selon Michel-Ange crée par Ghiberti au 15e s. et évoquant l’Ancien Testament.
Nous déambulons rapidement dans les rues grouillantes de groupes de touristes pour rejoindre le Ponte Vecchio.
Après cette longue journée, nous décidons de passer notre première nuit au camping de Fiesole. Une bonne douche chaude est très appréciée.
J7: 04 oct: Firenze (Florence)
Aujourd’hui nous avons décidé de trainer un peu et de profiter un peu des services du camping. Les enfants jouent sur les aires aménagées, nous nous instruisons sur Florence… Dans l’après midi, nous plions bagages et nous allons nous garer près de la gare. Nous pénétrons dans un parking souterrain pour connaître les tarifs mais nous voici «piégés» dans un parking où les voitures sont rangées sur des montes charges. Nous ne pouvons pas reculer ni faire demi tour car trop d’affluence. Nous laissons donc la voiture pour quelques heures (2h minimum obligatoire). L’avantage, c’est que nous sommes dans le centre ville.
Nous retournons directement au Duomo mais cette fois ci nous décidons de gravir les 467 marches qui nous permettent d’atteindre la coupole. Après une première série de marches nous arrivons, sous les sons de l’orgue, à un chemin de ronde situé au milieu du dôme, ce qui nous permet de mieux observer la peinture du Jugement Dernier. Cette œuvre est grandiose par sa taille mais aussi par ses détails. Nous la contemplons longuement.
Un autre série de marches nous amène sur une autre passerelle directement en contact de la partie inférieure de la peinture… Nous avons la tête qui tourne par tout ces détails. Les enfants sont intrigués par les démons qui affligent de durs châtiments aux hommes mauvais. Ne parlons pas du diable qui les mangent!!!
Nous attaquons enfin des séries de marches qui sont imbriquées entre les deux structures qui constituent le dôme: tout simplement remarquable. Enfin, nous arrivons au sommet et se dévoile sous nos yeux la totalité de la ville de Florence.
Nous observons les différentes demeures de la ville, les églises et autres édifices remarquables de la ville.
Nous redescendons et prenons à nouveau le temps d’admirer cette spirale graphique envoutante.
Nous déambulons dans les rues pour nous imprégner de l’atmosphère générale des lieux puis nous reprenons notre fidèle campervan et nous sortons de la ville sur les coteaux sud à la recherche d’un site tranquille. Nous jetons notre dévolu sur un parking d’un … cimetière avec une vue imprenable sur les vallons de Toscane. La nuit est venteuse et pluvieuse et je déplace notre maison un peu plus à l’abri du vent.
J8: 05 oct: Firenze (Florence)
Nous nous réveillons sous les regards un peu incrédules des italiens travaillant dans les parages… Ce matin nous nous parquons sur les bords de l’Arno, rivière traversant la ville. Nous nous rendons sur la Piazza della Signoria, autre élément important de la ville autour de laquelle s’articulent des bâtiments important:
Le Palazio Vecchio (aujourd’hui musée et bâtiment municipal) construit au 14e siècle, impose par sa taille et par son beffroi de 94m de haut.
La loggia della Signoria qui abrite de nombreuses statues antiques et renaissance dont Persée montrant la tête de Méduse.
La Galerie des Offices pointe le bout de son nez.
Enfin un statue de Côme 1er, premier Médicis a dirigé la Ville, la fontaine de Neptune, et le fameux David de Michel Ange qui parait-il possède des mensurations parfaites.
Mais cette journée nous apporta que des déconvenues: la veille, nous observons un guide de la ville dédié pour les enfants avec des indices à trouver. Mais impossible de mettre la main dessus.
Nous déjeunons dans un bon restaurant proposant des mets variés pour un prix très raisonnable: aubergines grillées, mélange de broccolis et épinards, gnocchis au pesto, poulet… et nous nous laissons abandonner sur des glaces pour les enfants et Tiramisu et Cannoli Siciliani pour nous!!!
Nous retournons au camping car pour la sieste des enfants. Je me gare sur la Piazzale Michelangiolo qui offre le plus beau point de vue sur la ville.
L’après midi nous retournons en ville à la recherche de vélos à louer promis aux enfants mais les loueurs sont fermés. Pour ajouter une couche de mauvais goût aux enfants, Manao, discutant avec sa maman en marchant, percute en pleine tête l’angle d’un mur et très vite un œuf pousse sur son front…Heureusement, sur la place de Ste Croix, une artiste peintre échange beaucoup avec les enfants et leurs peints des choses sur les mains. Les enfant sont aux anges et apprécient beaucoup cette attention.
Enfin un rayon de soleil dans cette journée!!!
Je file à l’église Orsanmichele pour acheter des billets d’entrées pour la Galerie des Offices que nous visiterons demain.
Nous regagnons le campervan sous un magnifique coucher de soleil sur le Ponte Vecchio.
Nous trouvons un parking sous les arbres à 2 pas du centre ville, un vrai bonheur.
J9: 06 oct: Firenze (Florence)
Ce matin nous ne perdons pas de temps car nous devons nous présenter à 8h30 à l’entrée de la Galerie des Offices. C’est l’un des plus plus beaux musées d’Italie qui renferme une collection de peinture remarquable. Il est bon de prendre ses billets la veille car la file d’attente est très longue pour s’en fournir le jour même. Je ne vais pas rentrer dans le détail des œuvres mais nous avons la chance de pouvoir observer des chefs d’œuvre de Giotto, de Fillipo Lippi, de Botticelli, de Léonard de Vinci et autres artistes de la période faste de Florence.
Nous essayons de faire découvrir les peintures et quelques détails mais des pauses sont nécessaires dont une sur la terrasse du café qui offre une belle vue sur le Palazzio Vecchio. Nous terminons sur un feu d’artifice mettant en avant Caravage et autres peintres dans sa lignée.
A la sortie nous passons dans la boutique du musée qui offre une nuée de livres d’art pour tous et nous arrivons à mettre la main sur le guide de Florence pour les enfants tant désirés hier!!!
Nous sortons de ce musée avec des images plein la tête et même sans doute trop.
Nous retournons dans le même resto de la veille qui nous avait comblé. Les enfants sont fatigués mais contents.
Nous commençons le guide avec les enfants et Manao se prend beaucoup au jeu. Mais la fatigue se fait sentir et nous retournons pour la sieste dans notre citrouille sur roues. Je pars alors à la recherche d’une piscine qui répond à deux attentes: la plus importante des douches pour se laver et ensuite pour faire plaisir aux enfants. J’en trouve une mais elle est ouverte entre 20h30 et 23h30 et le bonnet est obligatoire; deux données qui nous font renoncer. Je vais donc me garer à proximité du Jardin de Boboli que nous ne visiterons pas car la fermeture est trop tôt. Mais cela ne nous empêche pas de profiter du parc adjacent.
Ce soir, nous dormons au camping de Florence idéalement situé à coté de la Piazzale Michelangiolo.
J10: 07 oct: Firenze (Florence) à San Gimignano
Cette fois ci nous entrons une dernière fois dans la ville pour essayer de terminer la chasse aux héros du guide des enfants mais ils sont rapidement fatigués des dernières journées.
Nous quittons donc Florence dans l’après midi et nous prenons la direction de San Gimignano plus au sud. Nous traversons un paysage vallonné ponctué de villas et d’anciennes fermes sur les sommets, de culture d’oliviers et de cyprès.
Nous réussissons à trouver un emplacement dans la forêt, ce qui tranche beaucoup avec le camping urbain réalisé depuis quelques jours.
Nous observons des champignons à profusion (malheureusement nous ne savons pas les reconnaître!!!) et entendons les élevages de poulets des environs. Manao a confectionné avec sa maman une lance de chasseur…
J11: 08 oct: San Gimignano à Sienne
Après cette nuit calme, nous nous dirigeons vers San Gimignano, ville du 12e qui dresse au sommet d’une colline ses nombreuses tours médiévales.
Nous passons sous ses remparts et déambulons dans ces rues étroites. Je suis tout de suite étonné de l’affluence. Je pensais avoir laisser le monde à Florence….
Nous découvrons la cour de la mairie qui possède des peintures murales mais riche que sa grande voisine mais intéressante. Puis au fond d’un passage, nous débouchons sur la place principale du village autour de laquelle s’implante les tours.
Installés sur les marches de l’église au soleil, nous écoutons des joueurs d’accordéons qui libèrent des sons mélodieux. La ville possède des œuvres d’art réparties partout et de nombreux artistes de rue (chanteurs, musiciens…).
Nous nous installons sur un chemin de la campagne environnante pour déjeuner et nous reposer. Nous avons besoin de verdure et d’espace.
Nous continuons en fin d’après midi notre route vers Sienne. Nous déambulons dans le ville à travers ses rues piétonnes et nous nous arrêtons dans un délicieux glacier qui propose des saveurs sortant de l’ordinaire et de très bonne qualité.
Notre énergie retrouvée, nous persévérons jusqu’à la Piazza del Campo en forme de coquille, légèrement pentue vers le palais du peuple et sa haute tour. Sa forme, sa taille et son altimétrie m’étonne.
La périphérie composée de maisons hautes et de palais nous fait oublier le grand vide central. Deux fois par an, sur cette place, se déroule une folle course de chevaux au cours de laquelle les 14 paroisses de la ville se défient. Et ici tous les coups sont possibles.
Nous recherchons dans les quartiers proches un interstice dans le tissu urbain pour la nuit. Enfin, nous trouvons un morceau de terre sous des platanes.
J12: 09 oct: Sienne à Tivoli
Nous avons posé notre campervan à coté d’un château possédant une belle vue sur la ville. Le paysage vallonné est toujours de toute beauté. Nous retournons dans le centre ville mais cette fois nous y pénétrons par la porte San Marco au sud ouest. Tout de suite nous prenons conscience des différentes paroisses traversées par la présence des différents blasons installés sur les murs des maisons.
Nous pouvons ainsi en observer un certain nombre avant d’atteindre la Piazza del Duomo où domine Le Duomo du 13e s.
Nous prenons un pass nous permettant de visiter le musée de l’Opera Metropolitain qui possède des statues et des peintures de la cathédrale, d’accéder en haut de la façade de ce qui aurait dû être le nuovo duomo après 131 marches et enfin la cathédrale.
Daans cette dernière, nous avons la chance d’observer les 56 panneaux en marqueterie de marbre qui dépeignent des scènes bibliques ou historiques. Cette particularité est frappante et nous ne regardons plus uniquement les plafonds et les murs…
Une fois encore les enfants ont tenu le coup et après un petit crochet sur la Piazza del Campo nous déjeunons dans un resto sur une petite rue adjacente.
En rentrant, nous traversons la quartier de la paroisse de la Tortue qui a sans doute remporté la dernière course de chevaux car les rues sont ornées de drapeaux de tortues mais aussi des blasons des autres paroisses vaincues.
Nous entamons une grande étape de 220 kms jusqu’à Tivoli par l’autoroute. Arrivé en fin de journée sur les hauteurs de la ville grouillante pour un samedi, nous nous garons sur les accotements d’une impasse dans la campagne à proximité d’une ligne de chemin de fer. Nous utilisons la douche solaire plutôt froide pour nous laver et nous profitons des derniers rayons de soleil pour jouer dehors.
J13: 10 oct: Tivoli à Castel Gondolfo
Nous sommes venus ici pour découvrir la Villa d’Este, ancien couvent bénédictin transformé en somptueux palais entouré d’un jardin agrémenté de bassins et de fontaines.
En ce dimanche, un marathon est organisé et nous sommes sur la ligne de départ pour les encourager. Mais très vite, nous pénétrons dans le palais et nous sortons rapidement dans les jardins. L’eau est omniprésente à tous les niveaux et utilisée pour des fontaines mais aussi comme habillage des escaliers.
La partie végétale est assez pauvre. L’accent s’est posé surtout sur les maçonnerie et les fontainerie. Nous déambulons un certain temps en prenant le temps de découvrir les différents espaces. Puis nous le quittons enfin la fin au ventre.
Nous aurons du mal à trouver un espace tranquille pour manger mais nous nous installons sur un parking privé d’un restaurant pour manger.
Une fois encore, nous reprenons la route pour atteindre les bords du Lago di Albano, lac volcanique.
Castel Gondolfo possède la résidence d’été du pape qui surplombe le lac.
Nous nous promenons sur les berges du lac et tout de suite nous remarquons la saleté des italiens qui jettent leur papiers et autres déchets à même le sol et le manque de moyen attribué à l’amélioration des espaces publics.
Malgré l’interdiction, nous dormons sur un parking au bord du lac.
Période du 3 au 13 septembre: Brest, Rennes et Saujon
Nous sommes le 3 septembre et Carole termine son remplacement de gynécologue à la clinique Bretéché de Nantes. La fin de cette période marque la dernière étape de notre expérience familiale d’un an.
Pendant les 7 semaines restantes, nous souhaitons passer 4 semaines pour découvrir une partie de l’Italie et revoir des membres de la famille et des amis que nous ne pouvons voir plus souvent vu les distances nous séparant.
Nous débutons par un week end à Rennes puis un passage à Brest chez Céline et Roland qui nous font découvrir les merveilles du bout du continent européen.
Nous partons vers le sud en réalisant une escale à Saujon pour revoir Claudine et Guy qui nous reçoivent toujours aussi bien.
Période du 13 au 20 septembre: La Barthe de Neste
Enfin nous arrivons à la Barthe de Neste au pied des Pyrénées chez Valérie, Eric, Lilou, Yohan et Mia pour une semaine. C’est un vrai plaisir de passer du temps chez eux et les enfants trouvent des compagnons de jeux… En semaine, les autres étant au travail ou à l’école nous en profitons pour découvrir les environs: le cirque de Gavarnie avec l’aide d’un bel âne pour le plus grand bonheur de Sabah et de Manao.
Ce lieu est magique et le revoir sous un soleil resplendissant…. Nous rentrons en franchissant le col du Tourmalet où l’on retrouve encore les stigmates du passage du Tour de France.
Chaque soir en rentrant, c’est la fête à la maison. Les enfants jouent, crient, courent… Eric et Valérie ont également le projet de partir en famille pendant un an. Nous échangeons donc notre expérience et nos histoires.
Le mercredi nous gardons Lilou et Yohan qui s’amusent comme des fous avec Sabah et Manao.
Le temps se dégrade quelque peu et nous restons nous reposer, nous prenons le temps de flaner et de jouer avec les enfants.
Le week end plus ensoleillé, nous partons découvrir les environs tous ensemble: promenade et pique nique au bord d’une rivière… Moment de partage intense et de jeux pour les enfants.
Période du 20 au 25 septembre: Narbonne et La Cadière d’Azur
Le lundi 20 septembre, nous quittons la Barthe de Neste en direction de l’Est et nous faisons une escale à Narbonne, ville inconnue pour nous, et où nous avons le bonheur de retrouver mon oncle Pierre, Valérie, Maeva et Roméo pour une bonne soirée. Le lendemain, nous découvrons Gruissan Plage, station balnéaire connue grâce au film 37,2° le Matin. Elle est constituée de maisons sur pilotis donnant sur de grandes plages de sable. A cette saison cela ressemble plus à une ville fantôme pas très accueillante…
Nous reprenons la route encore plus vers l’Est et nous nous arrêtons chez Fabrice, Catherine et Sophie qui ont migré à La Cadière d’Azur il y a 3 ans. Une nouvelle fois nous sommes accueillis les bras grands ouverts et nous passons un moment vraiment très agréable. Ils nous font découvrir la cote du coté de Bandol.
Manao retrouve sa canne à pêche qui lui a apporté tant de bons poissons en Nouvelle Zélande. Mais ici, les prises sont moins fréquentes voire absente. Alors tout de suite ce n’est pas aussi amusant. Nous découvrons également l’arrière pays qui recèle des merveilles et qui a réussi à conserver son caractère rural. On en oublie même la présence de la mer à quelques kilomètres. Fabrice m’a guidé en vélo dans cette région et m’a lâché sur la cote menant au circuit du Castellet… Ma revanche sera terrible!!!
Pour notre dernière journée avant de récupérer notre camping car à Hyères, nous partons à la découverte de La Ciotat, nous empruntons la route des Grandes Têtes qui dominent la mer, passons le cap Canaille qui offre un point de vue remarquable sur Calanques et Cassis.
Nous profitons du marché de Cassis et de sa situation exceptionnelle mais sans avoir le temps de découvrir ses calanques. Nous passons une dernière délicieuse soirée à la Cadière.
Période du 25 au 27 septembre: traversée de la Riviera française
En ce samedi 25 septembre, nous récupérons notre camping à Hyères. Suite à nos très bonnes expériences en Nouvelle Zélande et en Australie, nous avons choisi à nouveau ce mode de déplacement pour partir en Italie. Une maison sur le dos est à la fois plus pratique mais aussi plus économique. Nous comptons faire beaucoup de camping sauvage qui sera à cette période sans doute plus facile. Nous prenons donc les clés d’un Volkswagen California à toit réhaussable pouvant accueillir 4 personnes. Après avoir fait le plein de nourriture, nous filons vers la presqu’ile de Giens . Sous un soleil radieux et sous un mistral à vous décoiffer, nous observons les véliplanchistes et les kite surfeurs qui se donnent à cœur joie. Nous allons à la tour Fondue pour observer les Iles du Levant.
En fin de journée, nous arrêtons notre maison roulante sur un parking limité à 2m de hauteur, ce qui nous permets de bien prendre conscience de la nécessité d’avoir pris un toit réhaussable. Le passage en mode nuit est super rapide et facile. La cuisine est très facile et pratique. Cela s’annonce bien.
Après une bonne nuit,nous continuons vers l’Est en direction de Cogolin pour franchir le massif des Maures par le Col de Babaou. Avant d’attaquer la route de montagne, nous nous arrêtons par hasard sur une zone plus large de la route pour donner un médicament contre le mal de voiture à Manao quand une voiture nous fais des signes. A l’intérieur, Fabrice et Catherine avec leurs amis!!!! En direction de St Tropez pour voir le rassemblement des Voiles de St Tropez, ils s’étaient trompés de route et faisait demi tour… Le monde est parfois très petit.
Cette route par le col offre de splendides panoramas sur le massif et la mer. Nous redescendons dans des zones plus urbanisées pour récupérer mon père à la gare des Arcs Draguignan. En effet, sans le savoir mon père avait prévu de descendre à Port Grimaud pour voir les Voiles de St Tropez pendant la semaine. Nous servons donc de chauffeurs pour l’amener à bon port et nous échangeons nos casquettes puisque nous montons à bord de son bateau pour approcher la multitude de bateaux à voile croisant dans la baie. Des petits, des grandes, des vieux et des ultras modernes naviguent dans un capharnaüm inimaginable.
Après cette escapade, nous nous rendons à St Tropez pour admirer les bateaux à quai et y déguster un bon repas et une bonne glace… Nuit bien au chaud dans la maison.
Période du 28 septembre au 22 octobre: l’Italie
J1: 28 sept: Antibes à Finale Ligure
Le lendemain matin, nous prenons la route encore et toujours vers l’Est. Mon papa nous accompagne en moto jusqu’à la pointe des Issambres où nous pique niquons face aux bateaux qui participent à la première régate.
Nous nous séparons en début d’après midi et nous empruntons la route cotière jusqu’à Antibes en passant par Cannes et sa Croisette et Juan les Pins et ses villas démentielles… Il fait bon de vivre loin de ces paillettes qui brulent les yeux.
Nous découvrons le vieux Antibes entourés de ses remparts sur lesquelles nous passerons le nuit. Comme quoi, il est encore possible de faire du camping sauvage en France!!!
Nous continuons la route cotière par Nice et sa promenade des anglais, Villefranche-sur-mer et nous nous arrêtons au Cap d’Ail pour pique niquer. L’après midi nous traverserons Monaco à la densité affolante comme ses bateaux, Menton pour enfin atteindre l’Italie…. Le changement est très rapide, après la richesse des espaces de la riviera française que nous avons traversé pendant 2 jours, nous passons dans Ventimiglia et ses consœurs, villes moins ‘finies’ mais dans lesquelles nous retrouvons cette ambiance méditerranéenne avec ses hautes maisons colorées très proches les unes des autres.
Nous nous arrêtons tout d’abord à Imperia pour profiter des rayons de soleil de la fin de l’après midi et d’une bonne glace.
Nous continuons jusqu’à Finale Ligure pour dormir. Nous trouvons au fond d’une impasse un petit promontoire dominant la mer qui convient pour une nuit. Nous sommes juste au dessus de la route côtière mais cela ne nous empêche pas de bien dormir.
J2: 29 sept: Finale Ligure à Genova (Gênes)
Nous nous réveillons sous un soleil radieux et l’appel de la mer est trop fort. Nous profitons donc de la plage, de cette eau transparente et surtout des douches pour faire notre première toilette… Nous déjeunons sur notre promontoire avant de repartir vers Gênes. Nous continuons de traverser des villes et des villages les pieds dans l’eau jusqu’à notre arrivée dans cette ville portuaire possédant une histoire riche. Mais la première approche est plutôt terrible puisque l’on traverse les zones industrielles situées à l’Ouest de la ville sur une longue période. Enfin nous débouchant dans la baie principale de la ville qui a subit un lifting en 1990 pour les 500 ans de Christophe Colomb qui serait né ici. Nous trouvons une zone de stationnement à proximité du musée de la mer et des vieux quartiers.
Nous débutons notre promenade par une petite glace bien méritée avant de pénétrer dans la vieille ville. Les rues étroites et vivantes, l’entrelas de ruelles qui montent et qui descendent, les palais et les églises composent cet ensemble compact. Nous déambulons jusqu’à la cathédrale San Lorenzo qui possède une façade gothique en marbre polychrome, à bandes noires et blanches alternées, motif de la ville.
Nous continuons vers la Piazza Matteoti puis la piazza de Ferrarri avant de nous retourner vers le port.
Nous dinons dans un resto sans grande valeur gustative dans la veille ville. Nous retrouvons notre campervan que nous déplaçons de quelques mètres pour nous coincer sous la voie rapide du port entre des camions de livraison…
J3: 30 sept: Genova à Rapallo
Cette nuit, la route express au dessus de notre tête nous a protégé des gouttes de pluie de la nuit.
Ce matin nous décidons de découvrir le Palazzio Reale datant du 17e s. qui est un bel exemple de palais génois de cette période. A cette époque il était important de reconnaître sa demeure depuis le large avant de pénétrer dans le port. Le passage des ruelles étroites et bruyantes à cette cour ensoleillée et ouverte sur le port nous a pas mal secoué…
Nous grimpons dans les étages supérieurs pour déambuler dans des pièces habillées de meubles et de peintures signés Van Dyck, Véronèse…
Les enfants alternent des moments de jeux sous nos yeux attentifs et des phases d’observation de ce qui les entoure.
Au bout d’1 heure et demi, nous ressortons de ce palais, pénétrons dans l’université adjacente installée dans un ancien palais. Je me demande si les étudiants dans leurs salles de cours remarquent encore la présence de plafonds peints de scènes mythologiques… Nous cassons une petite croute dans un resto étudiant au calme.
Pour remercier les enfants de leur patience du matin, nous les emmenons dans le bel aquarium de la ville qui recèlent des trésors magnifiques: dauphins, requins, phoques et surtout lamantins!!! et sans compter la myriade de poissons multicolores. L’ensemble est exceptionnel.
Ensuite nous nous promenons sur les quais réaménagés sur lesquels nous observons le « Bigo » d’Enzo Piano,mais aussi le musée de la mer et son sous marin…
Les enfants sont aux anges mais aussi exténués. Nous quittons cette ville agréable qui mérite sans doute plus de temps…
Mes passagers endormis, je roule sur la route côtière en direction de Portofino, village de prestige constitué de riches villas. Nous arrivons à Santa Marguarita, joli port entouré de villas accrochées sur les flans des montagnes et possédant un centre ville piétonnier charmant.
Nous décidons de trouver une ruelle tranquille à Rapallo pour passer la nuit.
J4: 01 oct: Rapallo à Sestri Levante
Le temps n’est pas au rendez vous ce matin; il pleut des cordes mais nous tentons quand même la visite de Portofino. Arrivés dans le village, nous sommes obligés de nous garer dans un parking souterrain à 6 euros de l’heure!!! Il ne faut pas abuser, demi tour. A 2 kms, un parking gratuit nous permet de stationner et nous démarrons le chemin piéton vers le village. Mais la pluie redouble,nous nous croyons sous une tempête tropicale. Nous sommes très vite trempés jusqu’à la moelle et je décide de rentrer et d’arrêter les frais. Portofino n’est pas pour nous, c’est un signe…
Une fois sorti de la baie, nous retrouvons le soleil à Sestri Levante et nous trouvons un superbe emplacement sur la mer pour le déjeuner mais aussi pour une bonne partie de l’après midi pendant laquelle nous essayons de pêcher et nous jouons sur la plage.
En fin d’après midi nous faisons un aller retour dans le centre ville pour faire quelques provisions et jouir des jeux aménagés pour les enfants. Mais nous revenons sur le parking du resto sur la mer pour passer la nuit.
J5: 02 oct: Sestri Levante à Lucca.
Nous avons droit à un superbe lever du soleil sur la mer et le bonheur de voir que les nuages et la pluie s’accrochent toujours sur Portofino… Un policier en mobylette vient nous dire que le camping est interdit mais trop tard… Nous retournons dans le centre ville dans lequel se tient la marché. Quelles odeurs, quelles couleurs et surtout tous ses produits: charcuterie, fromages, pâtes fraiches, vins.. Nous nous laissons quand même tenter pour des raviolis et du fromage. Le village est très agréable avec ses maisons colorées, cette activité humaine et ses espaces libres des voitures.
Nous pique-niquons sur la plage au soleil et observons les futurs mariés.
Nous souhaitons découvrir les Cinqueterres, région abritant 5 villages blottis contre les falaises et les pieds dans l’eau mais l’accès par la route est difficile et la voie maritime est conseillée. Nous décidons de la contournée et nous passerons peut être par là au retour…
Nous continuons sur La Spezia qui ne possède pas d’atouts particuliers, nous observons les montagnes pelées suite à l’extraction du marbre blanc de Carrare avant d’atteindre la ville de Lucca. Cette cité est entourée de remparts et possède un réseau de petites ruelles débouchant quelques fois sur des places.
Après cette promenade, nous nous garons sur un parking à coté des remparts.
Période du 15 au 23 juin: De Newcastle à Sydney.
Nous découvrons Newcastle sous les lumières artificielles des lampadaires et recherchons un camping ou un endroit calme. Nous atteignons enfin le camping de Redhead situé au sud de Newcastle. Le hasard fait bien les choses car nous décidons de rester 2 nuits à cet endroit qui nous offre un accueil très sympathique et une situation à 2 pas d’une superbe plage.
Nous profitons d’une large plage ensoleillée située à 10 mns du camping en traversant des dépressions dunaires humides, des dunes grises avant d’atteindre les dunes blanches plantées d’Euphorbes et d’oyats… Au programme: château de sable, baignade, concours de rodéo sur mon dos… Et toujours l’idée de prendre son temps…..
Newcastle est un port majeur de la cote Est de l’Australie vu le nombre de cargos en attente d’une place dans le port pour décharger leur cargaison.
Nous ne sortirons pas du camping de la journée, sans doute pour équilibrer les distances parcourues la veille.
Nous repartons vers le sud en direction de Sydney en empruntant la Central Coast Highway.
Nous entrons dans le pays des pélicans, oiseaux aux dimensions importantes qui interpellent les enfants. Nous nous arrêtons à Belmont pour les observer. Un pêcheur solitaire, de retour de sa matinée à traquer les poissons, nettoie et vide son butin sous les yeux des pélicans. Il donne les arêtes et les têtes à Sabah et à Manao pour les donner aux pélicans affamés. Nous nous rendons compte de la taille de ces oiseaux pouvant peser jusqu’à 60kg pour les mâles!!!
Nous décidons de manger à la ville de Little Pelican dans un Fish and Chips, »restaurant » typique des pays anglo-saxons… Au menu, crevettes, calamar, filet de poissons et surimi: tout cela frit et sur une montagne de frites avec bien sûr de la mayonnaise!!!! Rien que d’y penser j’en ai encore la nausée…. Nous avons bien fait d’attendre la fin de notre périple pour le tester.
Nous continuons jusqu’à la ville de The Entrance et nous nous garons pour la nuit à Shelly Beach sur un parking public. La nuit est déjà tombée nous aurons la chance de découvrir le lieu le lendemain matin.
Après une promenade matinale sur la plage, nous partons pour Sydney en traversant des parcs naturels boisés de grandes dimensions qui limitent l’expansion de Sydney vers le nord.
Nous traversons la ville en passant par Crows Nest puis franchissons le Harbour Bridge avant d’atteindre la boutique de ballons de Chris Adamo, fils de Julie et Tony qui m’avaient accueilli il y a 7 ans lorsque j’étais resté 2 mois à Sydney dans le cadre d’un stage chez PSB.
Chris nous propose de loger dans sa maison située au dessus de sa boutique, actuellement vide car en cours de réaménagement.
Très occupé par sa boutique, nous partons découvrir les quartiers Est de Sydney situés au Nord de Bondi Beach. Nous avons une vue plongeante sur tout le centre ville dominé par quelques grattes ciels mais surtout par l’Opera House et le Harbour Bridge. En me promenant seul avec Manao, une femme militaire m’interpelle et me dit: »It’s mini you ». Ça m’a fait beaucoup plaisir d’entendre ses mots. Nous prenons une petite glace à la tombée de la nuit (vers 17h!!!) en observant les lumières de la ville prendre le relais. Une dernière balade sur les falaises plongeant dans l’océan termine cette première journée pour Carole dans cette belle ville où il fait bon vivre.
De retour à la maison de Chris, nous rencontrons Anna, la femme de Chris, et leur bébé Amber.
Nous attendons Ben, grand frère de Chris, pour aller diner dans un resto voisin servant une bonne cuisine thaï. C’est le moment propice pour prendre des news sur les 7 dernières années et de parler de la vie en générale.
Le lendemain, nous découvrons Sydney à pied: le jardin des plantes dans lequel on nous demande de marcher sur les pelouses!!! pas comme en France où souvent elles sont interdites. Nous observons des chauves souris qui entrainent des dégâts importants dans le jardin, puis des cacatoès blancs qui pullulent tels nos pigeons mais plus colorés et plus tropical.
Enfin en sortant du jardin, nous nous dirigeons vers l’édifice public le plus connu dans le monde et symbole de Sydney, l’Opera House construit dans les années 60: tout simplement superbe avec ses lignes épurées et sa toiture éclatante.
Nous déjeunons au bord de l’eau avec l’opéra en fond de plan et le tout sous un soleil radieux.
Nous déambulons maintenant sur Circular Quay, zone d’embarquement des ferry au pied du centre ville. Noyau de la ville, cet espace est tumultueux, de nombreux touristes s’y promènent mais aussi des hommes d’affaires. Les enfants sont subjugués par les aborigènes qui jouent du didjiridou . Le son étrange, la nudité des musiciens et les maquillages participent beaucoup à leur fascination.
De nombreux artistes de rue animent ce belvédère sur la ville, l’opéra et le Harbour Bridge. Nous observons une femme contorsionniste qui se plie en 4 pour entrer dans une minuscule boite en plexis… Nous laissons le temps s’écouler doucement tout en observant le milieu qui nous entoure.
Le hasard fait bien les choses car nous retrouvons Antoine devant le musée d’art moderne. Loin de Melbourne, il se participe ce week end à Sydney à une réunion pour un concours d’architecture. Nous décidons de nous retrouver le lendemain pour découvrir la 17e biennale d’art contemporain qui se tient ici. La nuit est tombée mais la journée n’est pas terminée puisque nous prenons un vélo taxi qui nous emmènent au cinéma pour voir Shrek 4 en 3D pour le plus grand bonheur de Sabah et de Manao. Épuisés par cette longue et riche journée, les enfants tombent littéralement de sommeil malgré le branle bas de combat dans le salon de Chris. Ce soir, l’équipe d’Australie joue contre le Ghana à 23h et Chris a invité une vingtaine de copains. La soirée bien arrosée commence bien avec un but de l’Australie: les murs de la maison tremblent tellement la joie est immense. Puis plus tard, la colère puis la tristesse se dégage dans l’atmosphère car suite à une faute de la défense australienne exclusion du défenseur et pénalty transformé pour le Ghana. Fin de match difficile à un de moins mais ils tiennent de manière héroïque. La soirée est un peu triste et les amis quittent les lieux en zombie…
Pour cette 3e journée, nous traversons le quartier de Cockle Bay situé à l’est du centre ville. Aux couleurs de la Coupe du Monde de football d’Afrique du Sud, la foule est au rendez vous et apporte une dimension supplémentaire à notre visite. L’équipe d’Australie joue ce soir et il faut savoir que les supporters australiens sont parmi les plus fidèles. Nous nous promenons sur les bords de l’eau à Darling Harbour, contournons l’aquarium avant de retrouver Antoine devant la navette fluviale qui nous dépose sur l’ile de Cockatoo siège de la biennale. Les enfants sont heureux de retrouver un visage familier.
Le trajet en ferry nous permet d’observer la ville depuis l’un des nombreux bras d’eau qui sinue au milieu de la ville. Nous arrivons sur cette île chargée d’histoire car utilisée comme prison puis comme site de construction navale. Les différentes œuvres artistiques se tiennent dans les vieux hangars, les tunnels… Les enfants découvrent de nouvelles planquettes et observent dès fois incrédules certaines œuvres. Il est possible de camper sur site puisque un camp de tentes a été élevé sur l’île. De retour à Circular Quay, nous laissons Antoine rejoindre un ami et faire la fête. Nous rentrons exténuer.
Dimanche, nous allons chercher mon frère Nico arrivé la veille pour passer 5 semaines en famille à Sydney. Pour le mettre directement dans le bain, nous allons à Bondi Beach et nous louons des planches de surf pour la matinée. Le soleil, les vagues sont au rendez vous. Nous débutons tous les 2 et tachons de tenir en équilibre sur nos planches non sans difficulté. Antoine accompagné d’amis nous rejoins vers 12h et m’accompagne dans la conquête des déferlantes. Nous déjeunons d’excellents hamburgers sur la plage en compagnie de artiste peintre qui transmet avec passion son métier et sa vie hors norme.
Il est temps pour Antoine de nous quitter car il a un avion pour Melbourne à prendre et nous devons ramener Nico à sa famille tout en partageant un bon thé et un superbe gâteau à la carotte. Nous le laissons entre de bonnes mains et rentrons à la maison. Soirée calme avec préparation d’un Tiramisu pour le diner de demain chez Julie et Tony.
Ça y est nous entamons notre dernier jour de notre périple dans l’hémisphère sud…. Le matin nous préparons nos bagages en utilisant chaque recoin possible. Nous profitons de Coogee Beach et des chemins piétonniers qui longent la côte. Nous ressentons pleinement la qualité de la vie de Sydney. Nous observons les enfants se jetant à la mer sur leur planche à la sortie de l’école. Même si la ville compte 4.5 millions d’habitants, la vie semble douce… Nous faisons nos adieux au Pacifique.
Nous passons une superbe soirée chez Julie en compagnie de Tony, Chris et Ben. Julie nous apprend et nous montre des merveilles de l’art aborigène et Ben nous fais un beau discours sur le mariage et la vie de famille… Nous nous quittons en nous promettant de nous retrouver un jour.
En ce mardi 23 juin 2010, nous quittons Chris et partons à l’aéroport en déposant notre camping car. Nous embarquons pour le vol du retour via Kuala Lumpur. Pendant cette escale nous regardeons la débâcle des bleus pour leur dernier match de la Coupe du Monde. Les enfants passeront un très bon voyage malgré les 20h de vol.
Période du 8 au 15 juin: longue virée dans l’Outback australien.
Dès son arrivée, nous décidons de nous tenir à notre idée de découvrir l’outback australien autour de Mildura. Mais avant de quitter Sydney, nous déjeunons dans le parc olympique et faisons un rapide petit tour entres les infrastructures sportives. Nous aurons traversé, au cours de notre voyage un certain nombre de villes ayant accueilli les JO: Berlin, Moscou, Pékin, Séoul et Sydney.
Pour cette première journée, plutôt ½ journée, nous parcourons 320 kms entre Sydney et Cowra. Nous traversons les Blues Mountains, parc national situé à l’ouest de Sydney, nous observons les forêts d’eucalyptus et les paysages vallonnés de la région. Nous faisons une halte à la tombée de la nuit à Bathurst, ville dont nous parcourons le parc et observons les édifices victoriens. Après le diner, je reprends la route de nuit avec prudence car il paraît que les kangourous sont légions la nuit et que les accidents sont fréquents. Dans mon cas, pendant que le reste de l’équipage dort à l’arrière, je ne vois aucun marsupial surgissant sous mes phares, affolé. Je gare le campervan sur une aire de repos située après la ville de Cowra.
Le lendemain, nous visitons les anciennes mines d’or de la ville de Grenfell datant de la fin du 19e siècle. Une ruée a permis un développement de la région jusqu’à la moitié du 20e s. Les conditions d’extraction de l’époque font froid dans le dos… Les enfants dorment relativement longtemps ce qui nous permet d’atteindre Balranald, qui voue une adoration à ses grenouilles… Cette nuit dans un camping nous permet de prendre un peu notre temps le soir. Pour cette 2e journée, nous avons parcouru 540 kms.
Après avoir étudié notre itinéraire pour rejoindre la parc national de Mungo auprès du centre d’information de la ville, nous partons vers le nord tout en ayant fait attention à faire le plein d’eau et d’essence!!!
En effet, nous entrons dans le bush australien marqué par ses grands espaces semis arides et ses pistes rectilignes que nous empruntons sur 140 kms pour atteindre l’entrée du parc.
Après avoir payé les droits d’entrée et de camping en glissant une enveloppe dans une boite en bois, nous reprenons la piste pour atteindre ‘la muraille de Chine’ australienne. Cette muraille est en réalité une dune de sable de 25kms de long, posée dans une dépression (ancien lac de Mungo). Nous crapahutons avec Sabah entres les formations géologiques pendant que Manao dort dans le campervan.
A son réveil, traversant le parc national, nous observons des groupes de kangourous déambulant au milieu des arbustes. Nous atteignons notre campement au milieu du parc.
Au matin, des oiseaux curieux et gourmands approchent sans crainte des enfants travaillant la terre rouge de la région.
Nous retournons escalader les dunes de sable pour le plus grand bonheur des enfants qui courent, sautent et glissent.
Nous observons des petites fruits ressemblant à des pastèques miniatures qui poussent sur le sable et qui plaisent beaucoup aux échidnés (sorte de hérisson qui pond des oeufs et les porte dans une poche ventrale comme les kangourous!!!). Nous avons la chance de découvrir un squelette d’un lézard du désert camouflé sous les herbes hautes.
Sous le regard affuté de Carole, nous apercevons un émeu filant dans la paysage. C’est magique de pouvoir observer ses animaux dans leur environnement naturel!!! Sa vitesse, sa taille et le balancement de ses ailes participent beaucoup à notre émerveillement…
Nous déjeunons aux abords d’une ancienne exploitation d’ovins dans laquelle les moutons étaient tondus. En s’éloignant de la cacophonie des petits, nous prenons plus la mesure et l’idée d’un désert. Seuls les battements d’ailes de quelques oiseaux et le vent stimulent nos récepteurs auditifs.
Nous faisons une petite halte au centre d’information du parc avant de partir et nous avons la chance de partager un guide aborigène qui explique l’histoire du site et qui joue du didgeridoo sous les yeux ébahis des petits.
Nous rejoignons Menindee plus au nord en passant par Pooncarie. La piste est assez belle et nous pouvons rouler à près de 90 km/h ce qui nous permet de ne pas perdre trop de temps. Seul un kangourou isolé, traversant la route à quelques mètres seulement de campervan aurait pu mettre un terme à cette folle évasion. Plus loin, deux grands émeus se mettent à danser et à courir sous nos yeux écarquillés. Quelle beauté!!!!
Cette fois, nous dormons dans un campement situé dans le parc national de Kinchega sur les bords des lacs de Menindee. Ce parc faisait partie d’une petite exploitation d’ovins de 400 000 hectares!!! Encore une fois, le gigantisme de ce pays nous saute aux yeux. A la nuit tombée nous observons des kangourous et surtout des nuées de perroquets (cacatoes blanc) qui composent une grande partie des oiseaux existant dans la région.
Le soleil perce la brume matinale qui se détache de la rivière. Il ne manque que les crocodiles se prélassant dans la rivière pour achever le tableau typique de l’Australie.
Nous commençons une petite balade pédestre dans le bush à la recherche de certaines merveilles. Mais seuls quelques squelettes de kangourous sont découverts sur notre chemin.
A bord de notre carrosse, nous observons à nouveau quelques kangourous mais surtout une forêt noyée dans le lac majeur de la réserve. Nous quittons Menindee vers le nord. Cette route achève notre périple sur les pistes poussiéreuses mais tellement typiques de cette région. Pour d’éventuels voyageurs désirant découvrir le bush, sachez que les mini vans loués ne sont pas autorisés dans ces lieux poussiéreux mais c’est tellement bon….
Arrivé à Wilcannia, nous décidons de poser nos valises assez tôt dans la journée pour nous remettre es quelques jours de pistes. Cette ville perdue dans le bush n’est pas très accueillante, seule une station service assez sombre est ouverte. Les autres bâtiments sont grillagés et renforcent le caractère perdu de la ville. Le fait d’être dimanche ne rend pas les choses plus gaies. Seuls quelques enfants aborigènes aux traits caractéristiques jouent sur la route principale de la ville.
Nous nous demandons comment des personnes peuvent vivre ici, seuls au monde. Les villes les plus proches reliées par la route goudronnée traversant le bush sont situées à 250kms!!!!
Notre camping est situé de l’autre coté de la rivière. Quelques australiens passent leur week end ensemble autour du feu. Manao et Sabah tentent une approche vers d’autres enfants jouant autour du feu en apportant quelques branches. Mais la barrière de la langue contraint très rapidement Sabah à jouer seule un peu à l’écart alors que Manao persévère avec un autre garçon.
Le lendemain nous quittons Wilcannia vers l’Est dans l’idée de rejoindre l’océan pacifique au niveau de Newcastle. Attention, dans cette région, il est important de faire le plein d’essence avant de quitter la ville car les distances sans âmes qui vivent sont importantes.
Nous observons quelques kangourous, les enfants tentent de faire klaxonner les énormes camions de transport de marchandises.
Nous nous arrêtons à Cobar ville à l’opposée de Wilcannia: rue centrale en cours d’aménagement, boutiques et restaurants ouverts et en ébullition et le tout sous le soleil. Vraiment très agréable.
Pour la première de notre existence, nous mangeons chez Subway sur la terrasse au soleil. Un couple de retraités australiens nous aborde et nous raconte que chaque hiver austral, ils quittent Melbourne en camping car et partent plus au nord découvrir leur pays. Pour eux, pour bien connaître leur pays, il ne faut que 5 ans…. Nous croiserons un grand nombre d’australiens qui parcourent leur pays continent en camping car. Certains utilisent des bus aménagés tractant une remorque chargée d’un quad, d’un petit bateau, de kayaks… Une maison sur roues.
A nouveau sur la route,le paysage change. Les grandes plaines semi désertiques dominées par des hautes herbes laissent place à des paysages dominés par des arbustes puis des arbrisseaux avant d’atteindre de grands espaces boisés. C’est sans doute la première fois que j’observe le paysage changé graduellement comme cela. Au fur et à mesure du changement de paysage, les habitations se multiplient… Nous continuons vers l’est traversons la ville de Nyngan avant d’atteindre Dubbo.
Nous pouvons observer quelques peintures aborigènes peintes sur les piliers d’un pont.
Nous apprendrons plus tard que les premières représentations sur toile datent des années 1980!!! Avant, les aborigènes n’utilisaient que le sol (souvent le sable), les roches… comme support. Les peintures ne pouvaient pas être déplacées. C’était donc les amateurs d’art qui se déplaçaient…
Nous dormons sur un parking dans la ville.
Après avoir profité d’une petite matinée ensoleillée pendant laquelle les enfants jouent sous le regard des ibis sauvages nous reprenons la route vers Dunedoo pour enfin atteindre Newcastle à la tombée de la nuit.
Carole realise un petit détour par la Polynésie francaise pour passer un examen dans le cadre de ses études….
Le 2 juin 2010
Je suis arrivée il y a 3 jours après de multiples péripéties dûes aux difficiles conditions de travail des pilotes d’Air Tahiti Nui… Le vol a en effet été annulé pour cause de grêve et nous avons attendu trois jours à Auckland. Je n’ai pas perdu mon temps puisque j’ai fait la connaissance d’autres passagers en attente et notamment de Laurianne, une française qui fait le tour du monde seule et avec laquelle je me suis payée de sacrés fou-rires. Merci Laurianne!!!
Au programme donc à Auckland, révisions et bla-bla à n’en plus finir!!! Plus deux soirées au casino pour apprendre à jouer au black jack et à miser à la roulette. Ca n’a l’air de rien mais quand on n’est pas habitué on n’y comprend vraiment rien… Et le mieux c’est que tout ça c’est gratuit, merci la Nouvelle-Zélande!!!
Nous avons finalement pris l’avion dimanche après-midi (après une tentative, acharnée mais infructueuse de la part de Laurianne pour être surclassées. Et oui, on rêvait de voyager en business…) et sommes arrivés, avec la magie du décalage horaire, le samedi soir!!! Arrivée dans un aéroport de Papeete surchargé mais accueillie par Julien et un collier de fleurs pour se mettre rapidement à l’ambiance polynésienne. Sophie (une amie interne de gynéco en stage à Papeete, était de garde et je ne devais la voir que le lendemain matin…).
Le lendemain dimanche 31 mai : premier bain dans cette eau claire et chaude (malgré ce qu’en pense les habitués qui la trouvaient plutôt fraîche…) sur une plage de sable noir au nord de Papeete, la Pointe de Vénus.
Les polynésiennes sont vraiment belles et la pudeur n’a pas la même place qu’en Nouvelle-Calédonie!!! Ici c’est le royaume du paréo et les corps se dévoilent sans gêne.
Après un pique-nique sur la plage, retour à la maison pour quelques dernières révisions pendant que Sophie essaie de récupérer d’une garde chargée.
Nous dinons rapidement puis Julien et Sophie m’accompagnent sur le lieu de l’examen prévu entre 21h30 et 23h30. La personne chargée de nous surveiller m’attend à l’extérieur de peur que je ne trouve pas et m’accueille avec un Ia Orana et un sourire. L’ambiance moite de cette fin de journée et la petite salle climatisée dans laquelle je me retrouve seule pendant une heure ne font qu’ajouter au caractère « décalé » de cet examen.
En sortant je suis déçue mais pas vraiment surprise de n’avoir pu répondre aux questions. J’aurais dû être un peu plus réaliste, cet examen demande beaucoup plus de travail que je n’en ai fourni…
Tant pis, je suis maintenant prête à profiter de Sophie et Julien, et de Tahiti.
Lundi 1er juin:
Sophie et Julien travaillent et m’ont prêté leur voiture pour découvrir un peu les alentours de Papeete.
Je passe la matinée à la maison, déjeune en ville avec Sophie qui arrive à se libérer puis je file vers le sud. Le Musée de Tahiti que je comptait visiter est fermé le lundi, j’en profite donc pour passer un moment bien agréable au soleil sur une plage de sable blanc assez fréquentée PK18. L’eau est tellement claire!!!
Puis visite rapide du Marae Arahurahu, ancien temple en plein air dédié aux dieux ancestraux.
Je retourne ensuite à Papeete, au milieu des embouteillages (!!!), et me promène sur le front de mer récemment aménagé et très réussi. Beau coucher de soleil et entrainement de l’équipe de va’a (pirogue à balancier). Je passe rapidement voir Sophie à l’hôpital (si jolie en jaune canari!!!) – Petites mésaventures de clé perdue et de portable oublié- puis je retrouve Julien à la maison, qui rentre de la clinique fatigué et malade.
Soirée tranquille à la maison.
Mardi 2 juin: Moorea
Je récupère Sophie à la sortie de l’hôpital après une nouvelle garde chargée et nous filons vers le port. Petit déjeuner rapide et embarquement sur le ferry rapide qui gagne Moorea en 30 min. Très jolie île que nous sillonnons donc en voiture, passant au milieu des champs d’ananas pour gagner le belvédère et sa vue magnifique sur les reliefs accidentés et la mer turquoise.
Nous nous installons ensuite sur la plage des Tipaniers et apprécions un moment de repos et de causette. Après un déjeuner au restaurant de l’hôtel, nous nous décidons pour une court ballade en canoé jusqu’à un endroit réputé pour la familiarité de ses raies pastenagues habituées à être nourries pour les touristes. Nous y arrivons alors qu’un bâteau est déjà présent. Les raies ne manquent pas à l’appel et je suis un peu impressionnée au moment de me jeter à l’eau. Il n’y a que 50cm d’eau et la visibilité est incroyable. Les raies s’approchent gourmandes et nous permettent de les caresser. Quel contact surprenant!!!
Le souci c’est qu’elles ne sont pas les seules affamées du coin et nous sommes rapidement approchés par des requins pas bien grands mais néanmoins impressionnants car pas effarouchés par notre présence… Nous ne sommes pas du tout rassurées et remontons finalement rapidement dans le canoé en riant de notre frayeur.
Retour à Papeete par le dernier ferry vers 16h (très ponctuel!!!) après s’être approvisionnées en fruits (ananas délicieux!!!).
Soirée tranquille. Délicieux repas de poisson cru au lait de coco fait par Sophie!!!
Période du 31 mai au 8 juin 2010: De Melbourne à Sydney
Iris nous emmène proche de l’aéroport pour récupérer le campervan chez Apollo. Alors attention, il faut bien lire entres les lignes du contrat et ne pas faire l’ingénu, comme moi, en pensant pouvoir passer à coté. En effet, dans le contrat de location, la compagnie demande une caution de 7500 dollars australiens (soit 5500 euros) qu’il débite directement sur votre compte… J’essaie de forcer en acceptant uniquement une empreinte de carte sans débit immédiat mais rien à faire. J’ai donc dû augmenter le coût de la location de 50% pour réduire cette caution à 2500 dollars!!!!
C’est donc en colère que je quitte cet endroit.
Nous prenons un déjeuner rapide dans un fastfood très connu, nous remplissons le frigo du campervan et nous partons vers le sud en direction de Torquay, ville réputée pour ces vagues…
Le lendemain, nous observons ces dompteurs de vagues qui glisse en toute sérénité. Pour ma part, les eaux froides du sud de l’Australie abritent trop de grands requins blancs…
Initialement, j’avais le désir de découvrir tour le route de l’océan jusqu’aux formations calcaires des 12 apôtres mais je prends dès à présent la mesure des distances de ce pays et la faisabilité de toute cette route. C’est pourquoi, après avoir observés des koalas dans la forets d’eucalyptus à proximité de la ville de Lorme, je décide de faire demi tour et de passer la nuit à Melbourne chez Iris et Antoine…
Cette fois nous quittons définitivement cette belle ville en direction du sud Est sur Pacific Highway.
J’ai 7 jours pour atteindre Sydney avant le retour de Carole. Donc je ne perds pas de temps et j’essaie de faire de longues étapes de conduite pendant la sieste des petits. Sur une route champêtre à travers les cultures agricoles et exploitations ovines et bovines, je rejoints la ville de Sale pour une étape détente avec les enfants. Nous persévérons jusqu’à Lakes Entrance qui comme son nom l’indique se situe dans une région de lacs séparés de l’océan par d’étroits cordons dunaires. En basse saison, le camping sauvage sur les parkings de la ville est admis, en tout cas on ne nous en a pas fait de reproche…
Nous nous promenons sur la plage baignée de soleil et exposée aux vagues en provenance de l’Antarctique située devant nous à quelques milliers de kilomètres… Cette étape nous permet de remplir nos poches de coquillages en tous genres.
Plus loin en direction de la ville de Malone, j’observe des pélicans nageant dans les lagunes à l’abri des vagues. Nous jouons à nouveau sur ces grandes étendues de sable et les enfants décorent notre sculpture en bois en se servant des os de seiche comme craie, ce qui fonctionne assez bien d’ailleurs…
En fin de journée, sur une route secondaire, nous avons le grand plaisir de pouvoir observer nos premiers kangourous sauvages qui traversent la route. La taille et le son occasionné par leur saut m’ont beaucoup impressionné. Nous arriverons de nuit dans la ville de Mallacoota et nous garons le campervan sur la plage de Baston.
Au réveil, nous avons le plaisir d’observer une superbe petite baie avec des brumes basses en fond de plan. Tout simplement superbe.
Nous tentons une dernière campagne de pêche le matin pendant laquelle Manao rapporte un petit poisson de roche mais rien de plus gros. L’après midi est destiné au jeux manuels avant de quitter cet endroits recelant de nombreuses explorations encore inconnues.
Nous traversons la ville d’Eden alors que mes 2 cupidons dorment à poings fermés et que mon Ève se prélasse au milieu du Pacifique…. Mais j’observe un groupe de kangourous au milieu du golf en train de manger tranquillement les pelouses…
Nous dormons au camping de Narooma à deux pas de l’Océan.
Nous apprécions les petits muffins grillés au miel et au Nutella au petit déjeuner. Nous sommes maintenant bien armés par braver une nouvelle fois les vents et les embruns de cet océan si grand et si beau. Nous traversons un cimetière dominant les vagues en furie en contrebas de la falaise. Les enfants sont désireux de connaître les noms et les ages des résidents permanent de ce lieu.
Nous profitons de notre dernier déjeuner face à la mer à Malua Bay en observant quelques surfeurs et bodyboarders.
Cette fois, nous quittons la mer en direction de Canberra, capitale de l’Australie, en empruntant l’autoroute des rois. Les seuls rois que je peux observer sont les rois de ses forêts, les wombats, qui gisent écrasés sur les bas cotés de la route…
Iris et Antoine ne m’avaient pas trop conseiller de visiter Canberra, ville nouvelle crée au début du 20e siècle, qui devait stopper le conflit entre Melbourne et Sydney. Son plan d’urbanisme géométrique accueillant des infrastructures de l’échelle d’une grande capitale (parlement, palais de justice, archives nationales, ambassades…) n’accueille qu’une population de 330 000 âmes. Le centre ville est vide le week end. Le contraste est dur avec Melbourne.
Nous visitons tout de même le musée national d’Australie situé sur les bords du lac Burley Griffin qui dans une architecture contemporaine exubérante décline les différents faciès de l’histoire de ce pays.
Après 24 heures de visite, nous quittons cette ville sans âme pour Sydney, la plus connue des villes australiennes connue pour son Opéra, son Harbor Brigde, ses plages et son parc olympique…
Malheureusement le mauvais temps est de la partie et nous ne pouvons pas profiter pleinement de la plage de Coogee. Nous traversons la ville, empruntons le Harbor Bridge pour poser nos valises dans le parc naturel de Lane Cove dans les quartiers de la ville.
Nous passons la journée de lundi à Manly, ville de banlieue qui abrite une superbe plage aux déferlantes idéales pour les surfeurs, des espaces piétonniers et de bons vendeurs de glaces.
Nous observons sous la pluie l’entrée de la baie de Sydney.
Les enfants trépignent d’impatience à l’idée de bientôt retrouver leur maman.
Le jour J est arrivé et après avoir traverser toute la ville, nous atteignons enfin l’aéroport. Sabah, comptant les nuits depuis déjà un certain temps se rue sur sa maman dès son arrivée. Manao, lui aussi, accueille sa maman avec beaucoup de passion.
Periode du 19 au 31 mai: Melbourne
Nous arrivons sur la terre australienne a Melbourne.
Antoine et Iris nous invitent dans leur humble demeure, dans un cadre exceptionnel, au 47e etage d une tour en plein milieu de la City!!!
Cela nous change beaucoup de notre petit campervan….
Les residents de cette tour ont des pieces communes interessantes:
– Au 10e etage: un jardin exterieur avec barbecue, une piscine de 25m avec sauna et hamam, salle de fitness et salle professionnelle avec ordinateurs a disposition…
– Au 40e etage: piscine a debordement de 15m, salle de fitness, sauna et hamam avec vue imprenable sur la ville, et salle de video projection!!!
Nous sommes en plein reve… et nous en profitons.
Le contraste est important entre notre vie tranquille menee pendant 2 mois en New Zealand et la vie active et bruyante de la ville.
La city est constituee d une grande quantite de building de forme et de taille variees. Des batiment du 19e siecle se retrouvent encadres par d immenses tour de verre et d acier. Les architectes font preuve d originalite. Federation square en est le symbole: ils rassemblent le Centre Australien de l Image cinematographique (ACMI), le centre national du Design (NDC) et le Centre Ian Potter.
Antoine et Iris nous guident dans cette ville animee qui recele de petites ruelles debordant de cafes en tout genre. Nous retrouvons une grande diversite dans la population qui est en harmonie avec l histoire de l Australie.
Les jours de beaux temps, nous deambulons avec les petits et marquons quelques arrets dans les zones de jeux de la ville. Ils utilisent tout ce qu ils trouvent pour jouer et s amuser…
Nous profitons d une belle journee pour decouvrir le zoo de Melbourne, qui recele des tresors et des animaux inconnus et jamais vu pour nous petits europeens. Nous sommes ebahis devant les animaux endemiques d Australie comme le Wombat mais des plus connus comme les koalas et autres kangourous.
Une approche ecologique et pedagogique est mise en place dans les differentes partie du zoo et mettent en avant les causes de la disparition de certains animaux. Les Orang Outan disparaissent suite a la culture extensive de l huile de palme en Malaisie et en Indonesie. ALORS SVP N ACHETEZ PLUS DE PRODUITS ALIMENTAIRES AVEC DE L HUILE DE PALME!!!!! JETEZ UN OEIL SUR LES ETIQUETTES…
Dimanche nous profitons des plages car Melbourne se situe au fond la grande baie de Port Phillip. Ses plages et cette baie apportent un souffle d espace dans ce tissu urbain dense. Les quartiers, autour de la City, sont constitues de maisons individuelles d epoque et d architecture variees.
Enfin les jours de mauvais temps sont propices pour decouvrir les nombreux musees de Melbourne.
Nous decouvrons ainsi le musee principal de la Ville qui dans un batiment contemporain accueille des expositions permanentes de qualite. Nous mettons en avant le cote didactique de grande qualite. La partie dediee aux dinosaures et la galerie animaliere ont retenu notre attention par leurs richesses et les originalites.
La nuit tombee nous ressentons la ville differement. En explorant les ruelles, nous trouvons le tunnel sans fin qui ne fait que 6o cm de profondeur en realite. Iris et Antoine nous amenent dans des bars aux decorations innovantes. C est une ville qui nous emerveille aussi bien de jour que de nuit.
Les details architecturaux sont si nombreux que j en perd la tete. Heureusement nous avons les piscines et autres petits plaisirs qui nos attendent en fin de journee pour nous reposer….
Période du 30 avril au 06 mai 2010: De Tongariro à Roturoa
Au cours de cette période, nous nous sentons vivre sur une planète en activité. Tous les signes extérieurs (volcans, geysers, sources d’eau chaude, boues bouillonnantes…) nous rappellent la vie profonde de la Terre et notre fragilité. Cela est renforcé par l’éruption en Islande.
Laissant derriere nous le Taranaki, nous nous retrouvons rapidement face a ses freres, Tongariro, Ruapehu et Ngauruhoe.
Malheureusement, une certaine malchance avec le temps nous colle a la peau sur des regions majeures de la New Zealand. Apres des conditions meteo terribles dans les fjords sur l ile du sud, des pluies nous empechent de profiter au maximum de cet ensemble montagneux. La pluie nous chasse des pentes de Tongariro et nous trouvons refuge sur les bords du Lake Taupo dans la ville de Turangi. Mais nous retrouvons nos activites de temps de pluie, cad bibliotheque et decouverte des legendes locales.
En prime nous nous retrouvons dans la capitale mondiale de la peche a la truite!!!! C est donc le lieu ideal pour offrir a Manao et a Sabah une canne a peche qui nous permettra peut etre de survenir a nos besoins.
Nous garerons notre campervan sur le parking de la piscine thermale de Tokaanu implantee au beau milieu de sources d eau chaude.
Apres une petite balade au milieu des sources chaudes, nous plongons dans la piscine thermale a 40 degre et sous une myriade d etoiles….
Malgre un temps maussade, nous decidons de faire le tour du massif pour essayer de prendre la mesure de cet endroit. Nous empruntons la route du desert de Rangipo passant a l Est du Parc National. Nous pourrons apercevoir le Ruapehu, volcan en activite culminant a 2 797m. Sa dernier eruption date d octobre 2006.
Apres avoir fait le tour complet, nous decidons d atteindre la ville de Taupo situee au nord du lac du meme nom.
C est tout de meme avec un peu de pincements au coeur que nous quittons le massif du Tongariro car les randonnees presentees nous semblaient splendides mais le temps n etait pas au rendez vous…
La ville de Taupo fait face au Tongariro que nous pourrons apercevoir les jours suivant sous un soleil bien present…. Nous restons les 2 premieres nuits dans le camping TOP 10 dans lequel nous profiterons pleinement de la piscine exterieure chauffee naturellement a 40 degres et des jeux mis a disposition. Nous nous organisons entre des activites sportives avec les enfants (piscine, marche…) pendant les revisions de Carole et les sorties plus specifiques pour mieux apprecier les activites alentours: baignade dans les sources d eau chaude au bord de la riviere, observation des Huka falls qui possede un debit hors du commun, visite du site des Crateres de la Lune.
Enfin nous partons a la decouverte du site de Orakei Korako, site geologique majeur, dans le quel nous pourrons apercevoir des terrasses de silice aux couleurs hallucinantes, des sources d eau chaude, des bains de boue bouillonants, quelques uns des 23 geysers actifs sur le site. La promenade est agreable et le paysage alentour compose entre autre de fougeres arborescentes nous rappelent la periode prehistorique. Il ne manquait que les dinosaures…
Nous quittons en fin de journee de site magique en direction de Rotorua. Quelques kilometres avant d atteindre la ville, nous nous arretons a Kerosene Creek, une veritable riviere d eau chaude (entre 30 et 40 degres) perdu au milieu des collines. Nous empruntons une piste pour l atteindre a la tombee de la nuit. Seul un couple en train de siroter un bon verre de vin rouge dans une vasque profite du lieu. Nous nous installons un peu plus loin dans une piscine naturelle. Sous le ciel etoile, entoure de la vapeur d eau, dans une ambiance magique nous nous prelassons allegrement. Malheureusement le site est interdit au camping et pour une fois nous suivrons cette interdiction. C est donc avec un peu d amertume que nous quittons cet endroit.
Le nom de Rotorua est d’origine maori, le nom complet étant Te Rotorua-nui-a-Kahumatamomoe. Cette ville de 65000 habitants est tres largement tournee sur le tourisme car elle possede une histoire et une population importante de maoris. Nous arretons notre campervan sur le bord du lac derriere l hopital par une nuit noire. Au reveil, nous sommes emerveilles devant les cygnes noirs qui envahissent le lac a cet endroit et les quelques Pukeko. Nous profitons pleinement de cette journee ensoleillee en deambulant dans la ville et sur les bords du lac.
L apres midi, nous decidons de decouvrir la culture maori en visitant Te Puia.
Il faut savoir que la reconnaissance de la tradition maori est en cours depuis quelques annees maintenant en New Zealand. La langue officielle du pays est l anglais mais la langue maori est apprise a l ecole.
Voici un exemple: He aha te mea nui o te ao? Māku e kī ana, he tangata, he tangata, he tangata. (What is the most important thing of all? It is people, it is people, it is people.)
Les maoris sont 360 000 en New Zealand et 90% vivent sur l ile du nord. Ils sont arrives depuis la polynesie par bateau au 13e siecle et vecurent heureux jusqu a l arrivee de l Homme blanc au 18e siecle.
Nous penetrons dans l enceinte du site et nous nous retrouvons directement sous le regard de plusieurs statues maoris qui nous scrutent derriere leurs regards intenses. Nous avons opte pour le spectacle expliquant les coutumes d introduction dans un village (similitude avec la coutume kanak qui ont une origine polynesienne commune), les danses et bien sur le haka. Les enfants sont impressionnes par les expressions des visages lors de ces danses.
Nous traversons ensuite un village reconstitue, decouvrons les ecoles de tissage et de sculpture cree sur le site. Enfin nous terminons par l observation de kiwis et des paysages volcaniques (geysers, plateau silice…).
Nous avons appris pas mal de choses sur la vie et l histoire maori.
Les enfants ont vite pris les mimiques des danseurs maoris…
Le lendemain nous sommes a nouveau ebahis devant le lever du soleil sur le lac. Les enfants s ornent de leurs nouveaux pulls et bonnets pour faire face aux petites fraicheurs. Ce jour, j emmene les petits a la piscine pour permettre a carole de travailler a la bibliotheque puis nous vistons le musee de la ville qui s est implante dans les anciens bains. Une petite collection d art maori et des traces de la participation des neo zelandais pendant la WWII, des salles de bains ou l on traitait les patients en electrifiant les baignoires!!!! Un petit film expliquant l activite thermale des lieux a l epoque a entraine des petites frayeurs aux enfants. Cet etablissement peut se targuer d etre le plus photographie de la New Zealand.
Période du 07 mai au 19 mai 2010: De Roturoa a Auckland:
Nous quittons cette region volcanique en prenant la direction du nord.
Sur l ile du Sud, nous n avions pas beaucoup de possibilites de trajet vu le nombre restreint de voies de communication. Mais le reseau est plus dense sur l ile du nord. Nous devons donc effectuer des choix et donc faire une croix sur certaine region. Nous ne parcourerons pas l Est de l ile puisque nous nous dirigeons vers la peninsule du Coromandel.
Nous faisons une halte pour dejeuner a Tauranga, ville de 120 000 hts, qui a le vent en poupe depuis le debut du 21e s.
Nous atteignons enfin la peninsule de Coromadel qui fait tant parler d elle.
Nous passons un petit moment autour des hot water beach qui comme son nom l indique est une plage dans laquelle arme d une pelle a maree basse nous pouvons creuser des piscines d eau chaude issues des sources thermales souterraines. Malheureusement, les horaires des marees et des phenomenes de desablage des plages par la mer nous ont empeche de profiter de ce site.
Nous prenons le temps de nous promener sur la cote a la recherhce de Cathedral Cove, une arche decoupee dans la falaise. Le site s inscrit dans un contexte paysager fort avec des arbres de grande taille accroches par le bout de leurs racines. Les enfants s appliquent a l escalade et aux jeux de sable. La cote est belle mais nous ne trouvons pas notre compte et nous quittons la peninsule assez rapidement.
Nous reprenons la route vers le nord en longeant la cote Ouest en direction du volcan Taranaki.
Nous profitons d’une nuit hors des campings pour profiter des plages vierges et sur lesquelles nous utilisons les bois déposés par la mer pour créer des cabanes insolites…
Les enfants jouent sur les pentes raides des dunes blanches jusqu’à ce que Sabah fasse un vol plané la bouche ouverte!!! Ce n’est jamais très agréable de manger du sable…
Nous nous arrêtons à Wanganui, ville ancienne datant de 1840 ayant conservé quelques bâtiments d’époque. En quittant cette ville, nous tombons sur une compétition de lévriers. Cet événement étant rare en France, nous prenons le temps d’observer le déroulement de ses épreuves et nous sommes fascinés par la vitesse incroyable des chiens qui courent à une vitesse de 50km/h sur une distance de 400m…. Pas beaucoup de parieur sur place mais des caméras filment les courses.
Nous repartons vers l’ouest et seul, à l’extrémité ouest de l’ile, le Taranaki se dresse au milieu de plaines. Son sommet culminant à 2518 m est recouvert de nuages. Selon une légende maori, après s’être disputé avec ses frères Tongariro, Ruapehu et Ngauruhoe, il aurait été banni et se serait enfui seul vers l’ouest au bord de l’océan. Ces frères inquiets restent en activité pour éclairer la nuit et lui permettre de les retrouver…
Nous aurons la chance de le voir se découvrir en fin de journée et de se parer de couleurs au moment du coucher du soleil.
Le lendemain, nous nous promenons sur la plage de sable noir de Kaupokonui et observons les pierres volcaniques de couleurs variées dispersées sur la plage. Malheureusement, le temps se gâte et nous faisons le tour par l’ouest sans trop l’apercevoir.
Nous nous abritons dans la bibliothèque de New Plymouth et nous racontons de nouvelles histoires aux enfants. Pour la première fois de notre voyage, Carole nous accompagne à la piscine et voit enfin de ses propres yeux les femmes entrant quasiment toute habillée dans l’eau. Lorsque l’on voit les mesures draconiennes en France, on se demande qui a raison. Nous dormons sur le parking de la piscine.
Après un petit jogging matinal, je retourne à la piscine avec les enfants pendant que Carole prend la direction de la bibliothèque pour continuer ses cours.
Nous quittons les cotes maritimes pour un certain temps puisque nous partons en direction du centre de l’ile qui possède une activité géologique très importante.
Nous faisons une troisième étape autour du Taranaki et dormons à Stradford point de départ d’une petite promenade qui nous permet de monter sur les flancs du volcan et d’observer de plus prêt la végétation et les roches volcaniques. Le chemin s’achemine vers le sommet mais nous rebrousserons chemin bien avant. Cela ne nous empêchera d’avoir une vue imprenable sur les plaines environnantes.
Pour atteindre les contreforts du massif du Tongariro, nous traversons des paysages vallonnés alternant des pâturages pour bovins et des réserves forestières. Les vaches et les bœufs remplacent de plus en plus les moutons car ces derniers sont moins lucratifs: la laine rapporte moins que la viande bovine…
En fin de journée, au détour d’un virage nous avons la chance d’observer, sauf Manao plonger très profondément dans les bras de Morphée, tout d’abord une truie avec ses petits mais surtout un Opossum VIVANT!!! En effet, nous avions plutôt l’habitude d’observer cet animal nocturne écrasé sur le bord de la route.
Wellington
Le contraste est terrible entre French Pass et son petit port et la ville de Wellington et ses 180 000 habitants. Mais nous sommes heureux de retrouver cette activité humaine.
Nous passons 3 jours dans cette ville autour du port qui a été réaménagé pour le plus grand plaisir des piétons, des joggeurs, des cyclistes…
Notre vie à Wellington s’organise autour de la bibliothèque et du musée Te Papa, un chef d’œuvre au niveau de l’organisation, des expositions permanentes dédiées aux activités géologiques spécifiques de la région, à la biodiversité, à l’histoire et à l’art maori. Chaque exposition possède une salle didactiques pour les enfants de tout âge avec des activités manuelles et intellectuelles.
Nous y passerons plusieurs heures chaque jour.
Nous déambulons dans la ville qui ne présente pas d’intérêt particulier du point de vue architecturale hormis le bâtiment du parlement qui est le plus grand bâtiment public en bois de l’hémisphère sud.
Nous profitons des jours ensoleillés pour flâner sur les bords de mer au rythme des vagues.
Période du 14 au 20 avril 2010: Malborough Sounds
Nous passons ensuite quelques jours dans les Malborough Sound, région constituée de presqu’iles et d’iles de toute beauté. Nous traversons un paysage accidenté et souvent exploité comme pâturage pour les moutons. Seuls quelques bois subsistent. Après 45mins de trajet sur un chemin gravillonné, nous arrivons à French Pass, petit port situé au bout de l’une de ces presqu’iles. Ce lieu nous a enchanté par les rencontres humaines de qualité que nous y avons faites, la faune variée et le paysage féérique!!!
Nous garons notre camping car à 5 m de la plage légèrement à l’abri de la brise marine. Seuls un van et 2 breaks occupent la zone de camping. Cette étape nous a permis de rencontrer Bastien, Vincent et Pierre Yves.
Très rapidement, les enfants, entendant parler français, se rapprochent d’eux et débutent la conversation. Puis très rapidement, ils proposent à Manao de partir pêcher avec eux. Il n’attendait que ça, pêcher!!! Plus tard, je les retrouve sur les rochers accompagné de Sabah qui veut participer à cette aventure. Manao, une cane à la main, est à la recherche de petits poissons des roches pour servir d’appât pour les plus gros Bluecod. Après plusieurs essais, victoire, Manao a pêché son premier poisson. Nous continuons cette séance fructueuse qui se terminera avec 4 gros Bluecod de 30 cm. Je prends mon premier cour de découpage de poissons et nous en sortons de très beaux filets qui seront grillés sur le barbecue organisé sur la plage. Carole nous a préparé des poivrons grillés avec du riz et nous partageons tout cela ensemble. Un vrai régal et beaucoup d’échange. Les enfants s’endorment sur la plage près du feu sous une couverture pendant que nous discutons du périple de plusieurs mois de chacun. Inoubliable.
Le lendemain, nous partons pour notre première excursion organisée à bord d’un bateau. Nous explorons les lieux en découvrant plusieurs espèces de Cormorans, notre premier Blue Pingouin nageant et quelques phoques… Les paysages sont toujours aussi splendides et notre guide nous apprend beaucoup de choses sur les écosystèmes fragiles de la région. De retour sur le terre ferme, nous regardons un documentaire réalisé par notre guide.
Nous retrouvons nos amis qui restent encore un peu dans cet endroit féerique.
L’après midi est dédiée à la chasse aux Weka, oiseaux ne volant pas et piquant tout objet trainant au sol. Bastien et Manao inventent un piège diabolique qui après plusieurs tentatives aboutissent à la capture d’un de ces oiseaux de malheur. Bravo messieurs!!
En fin d’après midi, nous repartons à la pêche aux Bluecod. Nous pouvons observer les raies aigle de 1m d’envergure passer sous nos pieds, puis un phoque bondissant à une dizaine de mètre du bord.
Puis Manao, passant trop près du bord, glisse et tombe dans l’eau tout habillé. Je le ressort rapidement de l’eau et nous le séchons du mieux que nous pouvons. Nous apprendrons qu’il a eu très peur… des raies pouvant se trouver sous ses pieds.
Nous terminons la pêche à la lampe frontale et sous les attaques d’une raie qui attrape tout nos appâts. Mais cette nouvelle soirée, nous la passons à nouveau à déguster nos poissons grillés .
Le lendemain, c’est le moment des adieux sans oublier d’échanger nos emails. Mais nos chemins se croiseront sans doute…
Nous nous rendons à Picton pour prendre le ferry qui nous permet de traverser le détroit de Cook qui sépare l’ile du Nord et l’ile du Sud. Cette traversée est de toute beauté puisque nous passons près d’une heure dans les fjords découpés du Malborough Sound. Une fois extirpé de cet enchevêtrement d’iles, nous apercevons les cotes de l’ile du Nord avant d’atteindre Wellington, capitale de la Nouvelle Zélande.
C’est avec beaucoup de souvenirs de ces grands espaces sauvages, de cette faune extraordinaire que nous quittons cette ile dans laquelle nous avons parcourus 3600 kms pendant 37 jours.
Période du 4 au 14 avril 2010: La West Coast (suite)
Le lendemain, nous partons découvrir la régions des glaciers. Nous commencerons par le glacier Fox, qui est accessible en camping car et suite à une marche raisonnable. Nous sommes émerveillés de la réduction de l’emprise du glacier depuis 50 ans et du paysage environnant.
Le glacier s’insinue au milieu de sommets abruptes. Seuls les hélicoptères assez nombreux viennent un peu ternir ce cadre. Les enfants sont enthousiastes et n’hésites pas à lécher quelques glaçons provenant du glacier.
A proximité, nous franchissons le torrent issu du glaciers en passant sur un pont suspendu qui impressionne beaucoup les enfants.
Nous déjeunerons sur place avant de poursuivre avec le glacier de Franz Joseph qui semble de plus grande dimension. Le temps se couvre rapidement et nous décidons de quitter ce lieu magnifique.
Nous traversons une région qui a connu un essor considérable fin 19e par la présence d’or. Les chercheurs d’or ont été nombreux puis se sont vite enfuis une fois les ressources épuisées.
Nous stopperons à Hokitika, ville dédiée à la création de bijoux à partir de Jade récoltées sur les plages et dans les rivières, d’os de vaches et de baleines.
Nous profitons du soleil pour déambuler sur la plage avant de rejoindre Greymouth. Nous nous arrêtons à l’hôpital pour retrouver un chef de service en Gynécologie Obstétrique français qui exerce ici depuis un an.
Ce dernier nous accueillera dans sa maison pendant quelques jours. Nous apprenons beaucoup de choses sur les mœurs locales et sur la médecine pratiquée un peu partout dans le monde. Nous profitons de ces quelques jours pour dormir dans de vrais lits, faire de la bonne cuisine et courir un peu. Nous visiterons un peu les alentours avec en particulier le village reconstitué des chercheurs d’or de Shantytown. Après une balade à bord d’un train à vapeur, Manao et Sabah se prennent pour des chercheurs d’or et ramènent quelques particules d’or récoltées avec énergie.
Cette étape enrichissante humainement se termine. Nous sommes heureux de retrouver notre petit camping car.
Période du 14 au 18 avril 2010: Greymouth to Tasman Bay:
Nous longeons la cote sur quelques kilomètres avant de nous arrêter observer les Pancakes Rocks à Punakaiki. Ces accrétions rocheuses sont particulières à cet endroit. A marée haute, les vagues s’engouffrent dans des trous et surgissent sous forme de geysers en haut des falaises.
La route longe une cote riche en végétation et totalement dépourvue de maisons. Le soir nous dormons à Cape Foulwind sur un parking situé sur la plage et à proximité d’une colonie de phoques que nous observons au crépuscule.
Nous quittons la mer et traversons un massif montagneux pour atteindre la baie de Tasman. Cette région a la réputation d’avoir un climat méditerranéen très agréable. Des vergers de pommiers, poiriers et d’arbres à kiwi ponctuent le paysage. Nous nous arrêtons sur le bord de la route pour acheter 3 kilos de pommes pour 1,5 euros!!!! Nous nous posons pour la nuit à Kaiteriteri le long d’une plage superbe avec une eau transparente très attirante mais froide. Cet endroit est le lieu de départ de beaucoup de bateaux qui déposent des marcheurs dans le parc national.
Nous poursuivons plus au nord jusqu’à Colingwood. Petite ville perchée en haut de l’Ile du Sud, nous profitons des grandes marées pour aller à la pêche aux coques dont nous nous régalons le soir sous un superbe coucher de soleil… Une petite séance de remise en forme en famille nous permet de bien digérer ces mets délicieux.